Anne Morgan

Je m’appelle Anne Morgan, je suis née le 25 juillet 1873 à New York. Pendant la première guerre mondiale, j’étais catastrophée de la situation en France, pays que j’adore ! J’ai décidé de m’engager dans l’aide humanitaire en transformant une de mes maisons de famille, située à Versailles, en infirmerie pour les militaires. Voyant la situation se dégrader en France, je voulais amplifier mes actions pour les civils et les autorités françaises m’envoyèrent à Blérancourt. Je vous invite à vous diriger vers le panneau suivant pour connaître plus de détails sur cette commune.

Blérancourt est une commune française située dans le département de l'Aisne dans le nord de la france. Pendant la Première Guerre mondiale, cette commune a été très touchée. Par exemple, le château, construit en 1619 par Salomon de Brosse a été fortement endommagé.

Dans cette ville, j’ai créé en avril 1917, avec mon amie Anne Murray Dike, le Comité Américain pour les Régions Dévastées (CARD) afin de venir en aide aux populations civiles de l’Aisne touchées par les destructions et les difficultés de ravitaillement. le château devint notre quartier général, la base de notre organisation humanitaire.

Le CARD que je dirige est composée de femmes américaines. Notre objectif est de prendre en charge la livraison d’habits, de couvertures, d’ustensiles de cuisine, d’outils agricoles, de semences ou encore de bétail.

Logées dans des baraquements, nous sillonnons la région en voitures pour porter secours aux villages isolés. Nous créons des hôpitaux, nous organisons un service ambulant de santé, de distribution de nourriture et de livres aux victimes civiles de guerre. Nous apportons également notre soutien pour la reconstruction des villages. J’assure le financement par ma fortune personnelle mais aussi grâce à de nombreux dons. Je tente toujours de trouver des idées afin de lever des fonds aux Etats-Unis pour financer mes actions.

En mars 1918, la contre-offensive allemande nous force à quitter la région où se déroulent de violents combats. Nous revenons en février 1919 et nous retrouvons le château, très abimé. Nous décidons d’acheter le château et constituons une grande collection photographique et documentaire.

En 1929, je fais don à la France du Château, qui devint alors le Musée franco-américain.

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