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Al Pacino

Mémoire : Al Pacino. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2014  •  1 805 Mots (8 Pages)  •  1 107 Vues

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Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Alfredo James Pacino naît à East Harlem, dans le quartier de Manhattan à New York. Il est le fils de parents italo-américains, Rose (née Gerardi) et Salvatore Alfredo Pacino, qui divorcent quand il a deux ans. Sa mère déménage dans le South Bronx, pour vivre chez ses parents, Kate et James Gerardi, originaires de Corleone, en Sicile. Son père part en Californie et ouvre son propre restaurant. Al Pacino entre plus tard à la High School of Performing Arts, fréquentée également par Robert De Niro. L'enseignement des principes du jeu d'acteur selon Stanislavski ne le convainc pas et il n'y reste que deux ans, l'argent venant à manquer et le besoin de trouver un travail étant de ce fait plus impérieux que celui de poursuivre des études.

Il perd sa mère en 1962, puis son grand-père en 1964. À partir de ce moment, il devient insomniaque. Il multiplie les petits boulots successifs : coursier, vendeur de chaussures, caissier de supermarché, livreur de journaux, cireur de chaussures, déménageur, etc. Il aspire néanmoins à mieux et passe une audition pour entrer à l'Actors Studio de Lee Strasberg. Recalé, mais pas découragé pour autant, il suit un autre cursus de théâtre, le cours Herbert Berghof, où il rencontre Charles Laughton, qui devient son mentor et son plus proche ami. Non seulement Laughton lui donne des cours et le met en scène dans sa première pièce en public (Hello Out There de William Saroyan), mais il le présenta à des poètes et des écrivains.

En 1966, il intègre enfin l'Actors Studio où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel Robert De Niro. Son travail et son talent lui permettent d'obtenir un Obie Award en 1968 pour The Indian Wants the Bronx, et un Tony Award l'année suivante pour Does the Tiger Wear a Necktie?. C'est aussi en 1969 qu'il fait ses débuts au cinéma dans Me, Natalie de Fred Coe.

Années 1970[modifier | modifier le code]

Al Pacino en 1971

Al Pacino obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park en 1971 de Jerry Schatzberg, drame où il joue un accro à l'héroïne qui évolue dans le milieu toxicomane à Manhattan. Ce film marque un tournant dans sa carrière car, outre sa bonne prestation, il attire l'attention de Francis Ford Coppola.

En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.

Sa première rencontre avec Marlon Brando est pour lui très stressante, mais reste un des moments les plus importants de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman dans ce film qui reçut la Palme d'or au festival de Cannes 1973. La même année, il signe son premier film avec Sidney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino assoit définitivement sa popularité.

En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Le film est un succès et est souvent considéré comme supérieur au premier. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.

En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).

Années 1980[modifier | modifier le code]

Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un policier évoluant dans le milieu homosexuel dans un très sombre polar de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération, le personnage de Tony Montana est devenu une légende et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino en fait une très bonne interprétation dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, dévoré par la paranoïa et la drogue inhérentes à ses activités de gangster. Les années 1980 s'achèveront avec le succès de Mélodie pour un meurtre, entièrement porté sur les épaules d'un Pacino criant de vérité dans son personnage de Frank Keller.

Années 1990[modifier | modifier le code]

Al Pacino au festival de Cannes 1996.

Al Pacino tient plusieurs rôles importants dans les années 1990, qui lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Il reprend le rôle de Michael Corleone dans le troisième et dernier volet du Parrain. Sa nouvelle collaboration

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