Cohabitation
Commentaire de texte : Cohabitation. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ladane • 9 Avril 2014 • Commentaire de texte • 314 Mots (2 Pages) • 1 053 Vues
La cohabitation peut se définir comme la coexistence institutionnelle entre un Chef de l’Etat et une majorité parlementaire politiquement antagoniste.
Cette étude s’attache à définir les différentes périodes de cohabitation, à commencer par celle de 1986 et permet de mettre en évidence le fait que la cohabitation amène, d’une manière globale, un changement du système politique.
I- La cohabitation, un retour à la lettre de la constitution : une parenthèse somme toute relative au système présidentialiste
A) Le président : un arbitre aux pouvoirs quelques peu limités
B) Le Premier ministre véritable chef de l’exécutif : une gouvernance conforme à la logique parlementaire
II- La cohabitation : l’ampleur des changements assez réduites
A) La persistance de certaines pratiques présidentialistes
1. Une confusion persistante de la notion de pouvoirs formels et réels
2. La théorie du domaine réservé
B) Des entorses à la Constitution toujours possibles : un système de variable déterminante dans un régime stable
1. Le rôle de la doctrine et de la presse
2. Histoire et Habitus
Résumé
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La cohabitation apparaît pour la première fois en 1986 avec François Mitterrand comme Président de la République et Jacques Chirac premier ministre. Cette cohabitation n'est jamais venue avant à cause du chantage, puisqu'à chaque élection législative, le Président de la République intervenait à la télévision pour dire que s’il n' y avait pas une majorité qui lui était favorable, alors ce serait le retour au chaos. C'est alors une nouveauté radicale et même redoutée pour la viabilité de nos institutions, comme en témoigne les propos de Georges Pompidou précités. Cette situation est d'autant plus crainte, qu’ elle réanime des souvenirs qui ont pour le moins marqués la classe politique dans son ensemble. Ainsi, il est courant qu'en 1986, certains rappellent les événements de la IIIe République avec Mac Mahon et Gambetta ou encore de la IV e République où la rationalisation du régime n’était point.
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