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Comparaison Pluviôse et Le Poison de Baudelaire

Commentaire de texte : Comparaison Pluviôse et Le Poison de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  451 Mots (2 Pages)  •  2 944 Vues

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Partie « pluviose »

les deux poèmes choisis sont Le Vampire et Le Poison,

-A- POISON

La fragilité de l'idéal, l'impossibilité d'en assurer la « maintenance » des éléments constitutifs, le sentiment d'une impuissance insurmontable face au « despotisme » du spleen, tout cela conduit Baudelaire à inventer, faute de pouvoir accéder au vrai « paradis », un monde d'illusion et d'arttifice capable de soulager ne fut ce qu un instant, son être meurtri : ce monde c'est celui des « paradis artificiels » . On sait quel rôle l'alccol le tabac ou la drogue on joué dans l'élaboration de ses paradis.

Ce poème illustre donc bien le titre de la section à laquelle il appartient, « Spleen et idéal ». Séduit par ce qu’il pense pouvoir le mener vers une forme d’idéal, le poète en saisit la vanité et le danger. Il demeure dans un profond mal être et se perd dans la fascination qu’exerce la femme aimée.

Tout comme dans Pluviôse la mort est omniprésente.

Les termes « noirs et mornes », « poison », « gouffres amers », « qui plonge dans l’oubli mon âme », « vertige », « rives de la mort » illustrent ce champ lexical de la mort.

CONCLUSION

L’individu demeure un être fondamentalement incomplet, incapable de trouver en lui-même le fondement de son identité. Les pulsions de vie et de mort se partagent le texte et conduisent le poète à l’état d’inexistence et d’indifférenciation que suscite la prise de conscience de cette impossibilité identitaire.

L'atmosphère mortifère du poème « le poison » rappelle bien la « brume » grisatre et les figures maladives de « pluviose ». Dans les deux poème Baudelaire évoque ses sentiments derrière le paravent d'image ou d'objet que son travail poétique novateur utilise pour les suggérer.

En effet le sujet du poème n’apparaît qu’associé à l’autre, la femme : le « je » du poète est supposé à partir de la présence d’un « tu » (« de tes yeux ») et confirmé au vers 13 par le déterminant possessif « mon » (il n’apparaît pas en tant qu’individu mais par la synecdoque « mon âme »). Le « je » se révèle donc à partir du « tu », il lui est d’emblée inféodé, subordonné. Il n’apparaît d’abord, donc, que partiellement, déjà menacé dans son identité (« mes songes viennent en foule » : personnification du rêve/ éclatement du sujet avec l’hyperbole « en foule »).

Aussi dans Pluviôse l’auteur n'utilise pas non plus de je.

Rappel

lien entre les deux poèmes sont une lente descente dans le spleen sous le signe de la mort,

pluviose : caché derriere les objets de la ville

poison : caché derrière les paradies desctructeurs vin, drogue puis la femme,

atmosphère mortifère dans les deux

theme de la mort

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