Violence envers les personnes ainées
Analyse sectorielle : Violence envers les personnes ainées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Noémie Prieur • 3 Mars 2018 • Analyse sectorielle • 4 777 Mots (20 Pages) • 602 Vues
TABLE DES MATIÈRES
Introduction ---------------------------------------------------------------------------------------- 2
Développement ------------------------------------------------------------------------------------ 2
- Présentation descriptive ----------------------------------------------------------- 3
- Dernières recherches -------------------------------------------------------------- 5
- Statistiques --------------------------------------------------------------------------- 6
- Facteurs de risque impliqués ---------------------------------------------------- 7
- Interventions habituelles ---------------------------------------------------------- 8
- Ressources québécoises --------------------------------------------------------- 12
Conclusion ----------------------------------------------------------------------------------------- 13
Bibliographie --------------------------------------------------------------------------------------- 15
Introduction :
Dans le cadre du cours de violence et exclusion, il nous a été demandé de choisir un thème en lien avec la violence et de faire un travail de recherche. Par ce travail, nous avons choisi la problématique de la violence envers les personnes ainées. En effet, de nos jours on parle encore de maltraitance envers les aînés. Mais pour comprendre cette problématique, il faut connaître ce qu’est la maltraitance, identifier ce type de violence et sensibiliser les gens par rapport aux conséquences. La maltraitance envers les seniors suscite de plus en plus d’interrogations et de prises de position, car nombre d'aînés et de leurs proches s’interrogent, se préoccupent et se sentent directement ou indirectement concernés, mais ils ne savent pas nécessairement comment l’identifier ni comment la combattre pourtant nos ainés font partie intégrante de notre richesse collective humaine. À travers ce travail, nous décrivons dans un premier temps ce qu’est la maltraitance envers les personnes ainées, ensuite nous abordons les facteurs de risque impliqué concernant les victimes, mais également les agresseurs puis nous relevons les interventions habituelles utilisées pour venir en aide à ces individus et finalement nous établissons une liste des ressources existantes au Québec. L’écrivain et poète marocain, Tahar Ben Jelloum à dit « De la violence on a glissé trop vite vers la brutalité. Celle-ci est si fréquente qu’elle est devenue la règle. C’est au berceau qu’on apprend à être tueur, pas à l’âge adulte.».
Développement :
- Présentation descriptive
Premièrement, selon le Plan d’action gouvernemental pour lutter contre la maltraitance « il y a maltraitance quand un geste singulier ou répétitif, ou une absence d’action appropriée, se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause du tort ou de la détresse chez une personne ainée. ». La maltraitance peut se manifester sous différentes formes, la violence et la négligence. Selon la même source, la violence se définit comme suit « Malmener une personne ainée ou la faire agir contre sa volonté, en employant la force et/ou l’intimidation. » Tandis que la négligence se définit par le fait de « Ne pas se soucier de la personne ainée, notamment par une absence d’action appropriée afin de répondre à ses besoins » et ces formes de maltraitance peuvent être de nature intentionnelle ou non intentionnelle. La maltraitance de nature intentionnelle a pour but de causer du tort à la personne ainée contrairement à la maltraitance non intentionnelle qui peut être le résultat d’une ignorance.
Deuxièmement, cette violence est faite de différents types de maltraitance , telle que la maltraitance psychologique (geste parole ou attitudes), physique (gestes ou actions inappropriées ou manque d’action appropriée), sexuelle (gestes, actions, paroles ou attitudes à connotation sexuelle non consenties), matérielle ou financière (obtention ou utilisation frauduleuse, illégale, non autorisée ou malhonnête des biens ou des documents légaux de la personne, absence d’information ou mésinformation financière ou légale), organisationnelle (toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les procédures d’organisations responsables d’offrir des soins ou des services de tous types, qui compromet l’exercice des droits et libertés des personnes), de violation de droits (toute atteinte aux droits et libertés individuels et sociaux) ou encore d’âgisme (discrimination en raison de l’âge par des attitudes hostiles ou négatives, des gestes préjudiciables ou de l’exclusion sociale).
Troisièmement, on recense différents indices qui peuvent permettre de reconnaître qu’il y a présence de maltraitance. Par exemple, lors de la violence psychologique, la victime peut avoir peur, peut se sentir anxieuse, présenter des signes de dépression, avoir des idéations suicidaires ou encore un déclin rapide des capacités cognitives. Lors de la maltraitance physique, il peut y avoir présence d’ecchymoses, diverses blessures, une perte de poids, une détérioration de l’état de santé, un manque d’hygiène, une insalubrité de l’environnement de vie, etc. Mais il faut faire attention puisque ces indices peuvent être reliés à des symptômes qui n’ont rien à voir avec la maltraitance, mais davantage avec certaines conditions de santé. Pour ce qui a trait à la maltraitance sexuelle, des infections, des plaies génitales, un déni de la vie sexuelle des ainés ou à l’inverse une désinhibition sexuelle, peuvent être des faits pouvant alerter la présence de brutalité. La maltraitance dans les milieux de soins et services, quant à elle, fait référence à une réduction de la personne à un numéro ou à une prestation de soin ou services selon des horaires de soins plus ou moins rigides ou une attente indue pour recevoir un service, etc. Lorsqu’on parle de violation des droits, c’est qu’il peut y avoir entrave à la participation de la personne ainée dans les choix et les décisions qui la concerne, mais également dans le non-respect des décisions prises par l’aîné, par la restriction des visites accordées, etc. Enfin, pour détecter la présence d’âgisme, celle-ci peut se définir par la présence de la non-reconnaissance des droits, des compétences ou des connaissances de la personne, c’est à dire par le fait de la discriminer par son âge.
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