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Vers une fracture générationnelle !

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Par   •  17 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  2 050 Mots (9 Pages)  •  913 Vues

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Discussion du texte de Xavier MOLENAT, « Vers une fracture générationnelle »

             A l’heure actuelle au sein des sociétés en France comme ailleurs, les ruptures sociales liées à l’âge pourraient accroître un désavantage pour une génération destinée à un avenir meilleur. C’est le cas de la «  génération 68 » souligné par le sociologue Louis Chauvel, évoquant cette particularité à succéder à des générations ayant connues des destins tragiques. Mais qu’en est-il de cette réalité ?

Je citerai l’exemple de la Nouvelle-Calédonie :                                                  

_ Il y eu un temps entre le 18ème et le 19ème siècle cette collectivité appartenant encore aujourd’hui à la France connut une période difficile sous le joug du colonialisme ce qui lui infligea un choc culturel interethnique c’est-à-dire entre le peuple autochtone et les colons. Ce joug si je puis dire et traduit par la marginalisation, la maltraitance et l’ignorance des indigènes, or à cette époque nous ne pouvons encore parler de société en voie de développement car le mode de vie social n’impliquait aucunement l’intégration collective total de l’ensemble de la population. Sauf qu’à cette époque le terme citoyen n’avait aucune forme significative sur le plan social car la France métropolitaine fut en ce temps gouvernée par une monarchie et une république napoléonienne. Il a fallu attendre quelques années plus tard pour que le sort de la Nouvelle-Calédonie s’expose à un radical changement.                                                                                                                      

_Entre le 19ème et le 20ème siècle dans les années 1860, un ingénieur français des mines du nom de Jules Garnier en mission en Nouvelle-Calédonie découvrit un minerai inconnu qui l’appela alors « Le Nickel ». Un minerai précieux pour les industries fabricant des équipements à base d’acier (avion, navire, véhicule etc.) et utilisé pour sa solidité. Il découvrit que ce minerai pouvait rapporter énormément en matière d’économie à la France mais aussi à la Nouvelle-Calédonie. Le 18 mai 1880 Jules Garnier s’associe à deux autres ingénieurs et créent la société « Le Nickel » qui fut au 19ème siècle contrôlé par le groupe ROTHSCHILD. Il naquit alors à ce moment ce projet d’avenir certain car vers 1912 dans la capitale (Nouméa) et dans le nord du pays, elles furent créées des usines métallurgiques mais aussi des mines pour l’extraction du minerai de la terre et il a fallu donc beaucoup d’ouvriers répondant aux offres d’emplois. Or plusieurs n’étaient pas qualifiés. En conséquence le gouvernement français fit venir des ouvriers de pays voisins jusqu’alors étranger ou la plupart n’avaient pas la nationalité française. C’est ainsi que la Nouvelle-Calédonie connu à cette époque un choc thermique social et le mot pluriethniques fit son apparition à cette période lors du fameux « Boom du Nickel ».                                                                                      

_  Puis dans les années 40 pendant la seconde guerre mondiale, il y eut l’arrivé des troupes américaines qui firent de la Nouvelle-Calédonie une base stratégique pour contrecarré les plans de l’ennemie japonais. Leur débarquement bouleversa complétement le mode de vie calédonien qui jusqu’alors avait un rythme de vie particulièrement français. Le changement était tel que en un rien de temps les américains apportaient leur pratique de vie et leurs méthodes de travailler, comme du matériel de construction, équipements pour l’agriculture, véhicules, cinéma, textiles (jeans), boisson etc. Ils développèrent la manière de travailler et certains indigènes et néo-calédoniens furent pris sous leurs ailes afin de bénéficiaient d’une formation car plusieurs n’avait aucune qualification.                                                                                                                    

_Dans les années 80, la Nouvelle-Calédonie essuya une nouvelle fois une tragédie interethnique cette fois si sur le plan politique entre les camps indépendantistes et non-indépendantiste ce qui lui infligea des affrontements entre civile. Cette période ne fut pas avantageuse pour l’industrie calédonienne car elle ralentissait la production et baissait le cour du Nickel.                                                                       En 1989, les leaders des deux parties concernés, Jean-Marie Tjibaou et  Jacques Lafleur signèrent à Paris « les accords de Matignon », accords de paix sous l’autorité française gouverné à l’époque par Michel Rocard alors premier ministre de du Président François Mitterrand. Ces accords étaient une promesse destinés au peuple autochtone et aux néo-calédoniens pour une PAIX durable. Cette paix a un nom qu’ils appellent « Le Destin Commun » pour un avenir meilleur. Puis entre les années 90 jusqu’à nos jours, la Nouvelle-Calédonie connait une réorganisation et un dynamisme sur le plan social, industriel, économique et culturel avec l’ouverture de nouvelles usines, la création de plusieurs emplois, la baisse du taux de chômage, l’accessibilité aux écoles supérieures etc. ce qui lui a permis d’être un pays en voie de développement sur tous les plans. Un épanouissement totale sur des projets réalistes.                                                                                                                                      Cependant elle lui reste un détail à améliorer ; celui de l’emploi local promis aux calédoniens et le transfert de compétence , l’enseignements aux études supérieures leurs sont offerts en priorité.

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