Pascal
Cours : Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Novembre 2013 • Cours • 316 Mots (2 Pages) • 707 Vues
De toute la philosophie s’étendant des premiers penseurs aux penseurs contemporains, la question de l’homme a été l’une des préoccupations majeures. C’est effectivement dans ce cadre qu’intervient le texte soumis à notre étude, extrait du fragment 139L-136B de Pensées de Blaise Pascal ; auteur dont la réflexion porte sur les contrariétés de la nature humaine. Dans ce texte, Pascal nous parle essentiellement du divertissement.
Pour se faire, il articule sa thèse autour de trois mouvements : le premier mouvement part de « quand je m’y suis quelquefois » a « mais la classe qui nous en détourne » ; dans ce mouvement, Pascal soutient que l’homme ne sait guère demeurer en repos.
Le deuxième mouvement part de « et ainsi quand on leur reproche » a « et de remplir l’esprit de son venin » où il affirme l’insatisfaction de l’homme par rapport à ce qu’il recherche.
Le troisième mouvement part de « ainsi l’homme est si malheureux » a parce que personne ne les empêche de songer à eux », dans lequel, Pascal soutient que l’ennui est l’un des malheurs de l’homme.
De prime abord de ce texte, Pascal affirme que l’homme ne sait guère demeurer en repos. En effet, l’homme est essentiellement engagé dans l’action ; il est sans cesse agité.
Cependant pourquoi une telle agitation de la part de l’homme ?
Face à cette interrogation, Pascal répondra que cela « vient d’une chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre » ; autrement dit, la raison essentielle pour laquelle l’homme ne peut s’empêcher de s’occuper réside dans son incapacité à demeurer dans le calme. Ainsi, le repos n’apparaît pas aux yeux de l’homme comme enviable mais plutôt comme une punition. En clair, « les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent...
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