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Sociologie Des Pratiques Culturelles

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Par   •  10 Février 2013  •  4 672 Mots (19 Pages)  •  1 111 Vues

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La culture

Introduction :

Il y a beaucoup de définitions, parfois même opposées de la culture. La culture est spécifique à l’Homme. D’où vient ce mo, comment a-t-il évolué ?

I. L’archéologie de la culture

Le mot culture est apparu au XIIIème siècle, il signifiait alors :

- Domaine agricole, pièce de terre

- Culte religieux, domaine de l’esprit

Au XVIème siècle, c’est devenu l’action de cultiver la terre, c’est plus l’objet (la terre), mais l’action.

Au XVIIème siècle, les classes aisées la définissent come le fait de s’enrichir intellectuellement parlant.

Au XVIIIème siècle, c’est devenu l’état de l’individu par rapport à un nombre de connaissances, l’éducation de l’esprit.

Les pensées des lumières disent que la culture est spécifique à l’Homme, ça le distingue de l’animal, il lui est supérieur. Ils font une distinction forte entre l’inné et l’acquis.

Il y aurait une marche naturelle qui va de la barbarie à la culture. Certains peuples vont plus vite que d’autre, c’st pourquoi, par exemple, que les occidents doivent aller vers les peuples barbares pour les aider à aller plus vite vers la culture, c’est le colonialisme.

II. Les différents courants de penser

A. L’ethnocentrisme

Le mot « culture » pose problème aux penseurs des lumières, c’est pourquoi apparait le mot « civilisation » qui leur permet de se distinguer du peuple, car pour eux le mot « culture » est trop populaire.

Au XIXème siècle, il y a le choc entre l’Allemagne « kulture » et la France « civilisation ».

En Allemagne, le mot « culture » est choisit par la bourgeoisie car ils veulent avoir le pouvoir, ils disent que chaque peuples a une culture, des spécificités propres, et qu’il y a donc de meilleurs peuples. Cette distinction leur permette aussi de se distinguer de l’impérialisme français.

Au XXème siècle, va commencer une réflexion scientifique autours du terme :

Définition de Tyler : « culture ou civilisation prit dans son sens ethnologique le plus étendu et ce tout complexe qui comprend la connaissances, les croyances, l’art, la moral, le droit, les coutumes et les autres capacités ou habitudes acquises par l’Homme en tant que membre de la société ».

C’est une définition révolutionnaire car il dit que la culture et la civilisation sont des synonymes, il n’y a donc plus de raison de débat.

Le mot « civilisation » n’est plus à la mode car beaucoup de peuples n’ont pas de cités, ils ne sont dons pas concernés.

Tyler insiste sur les symboles de la culture, sur le fait que comme les gouts, la culture s’apprend. Que c’est quelque chose de collectif à la société.

B. Le relativisme

Boas met en avant le relativisme culturel. C’est l’un des premier anthropologue a prendre la définition de Tyler et à l’appliquer sur le terrain. Boas dit que pour comprendre la culture d’un pays il faut y rester plusieurs années. Mais quand il y va il a déjà lui même une culture, il risque donc d’emmètre des jugements de valeurs. Il dit que toutes les cultures se valent, il n’y a donc plus d’ethnocentrisme.

Mais comment oublier sa culture ? Il dit que plus on reste dans un pays, plus on intègre leur culture.

Il sera le premier à parler de cultures avec un grand « S », que chaque cultures est un ensemble indépendant, on ne peut donc pas avoir de lois universelles, de discours généraux sur l’Homme.

C. Le fonctionnalisme

Malinowski est le fondateur de ce courant qui repose sur ces hypothèses :

- Chaque cultures est un ensemble cohérent, elles fonctionnent avec un certains nombre d’éléments

- Chaque cultures est une réponse collective organisée à des besoins de l’Homme, il vit dans un milieu hostile, il a donc des besoins pour survivre (besoins physique, symbolique), la culture créer de nouveaux besoins, de nouvelles questions.

La culture est quelque chose que l’Homme en lui qui est l’interface entre lui et la société.

- La culture pour fonctionner a besoin d’éléments qui ont tous une fonction bien précise.

Malinowski propose d’étudier toutes les relations entre les différents éléments de la culture, il s’est rendu compte que c’est impossible car il doit obligatoirement y avoir une interaction entre eux.

Le fonctionnalisme : « chaque coutumes, chaque objets, chaque idées et chaque croyances remplissent une fonction vitale, ont une certaines taches à accomplir, représente une part irremplaçable de la totalité organique », 1944.

Malinowski la compare à un corps humain qui a plusieurs organes qui ont chacun une fonction, un rôle et qui ne peuvent être supprimé.

Cette théorie est beaucoup critiquée car :

- Absence de prise en compte des disfonctionnement et de l’anomie (l'état d'une société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite des hommes et assurent l'ordre social).

- Théorie trop parfaite, il y a des risques de surinterprétations, de donner une fonction à tout et n’importe quoi

- Malinowski ne prend pas en compte la rencontre avec d’autre culture, les évolutions, car aucunes cultures ne sont figées.

D. Le culturalisme

Les chercheurs disent que le fonctionnalisme est trop abstrait, ils rencontrent donc l’individu et font un lien entre lui et le reste. L’individu est porté par le collectif et par un individu unique. Ils s’intéressent à ce qui est commun à tous les individus et groupes et ce qui est spécifique à chaque individu.

Ils ont fait l’expérience de déterminer quels ont les points communs entre différents groupes, différentes classes sociales. Ils vont voir qu’il ya en effet des points communs qu’ils

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