Déséquilibre De L'emploi
Dissertation : Déséquilibre De L'emploi. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Septembre 2013 • 3 480 Mots (14 Pages) • 901 Vues
Macroéconomie :
Déséquilibre de l’emploi
Y = C+I+G+(X-M) équation d’équilibre et Y=C+S+T (S=I)
C’est un modèle de CT où l’offre s’adapte à la demande (baisse de la production en vue de la baisse de la demande => baisse de la demande de travail).
A LT, l’accumulation du capital du progrès technique détermine la quantité de production.
Il n’y a pas de prix dans le modèle ISLM (1937) car les prix sont fixes. Dans ce cours, nous introduiront les prix variables. Une économie est flexible quand les prix s’ajustent rapidement et une économie est rigide quand les prix ne s’ajustent pas immédiatement.
CHAPITRE 1 : Les rigidités et le marché du travail - L’analyse du chômage
Section 1 : Comportement des agents et marché du travail
Marché du travail : marché où il y a des vendeurs et des acheteurs de travail.
w/p
O
E
D
L
La courbe d’offre de travail
Les salariés offrent du travail. Ils disposent de 24h par jour et doivent arbitrer entre travail et loisir.
L’absence d’illusion monétaire : on fait l’hypothèse que les agents raisonnent en termes de salaire réel et non nominal.
Si l’on travaille beaucoup, il y a une forte désutilité du travail. Il y a un prix pour lequel on est prêt à le faire, mais c’est un prix très élevé. Il y a toujours un prix pour lequel on est prêt à travailler plus, c’est pour cela que la courbe est droite.
Si l’on augmente la fiscalité sur les salaires, une heure de travail coutera moins cher et la courbe de l’offre se déplacera vers la gauche. Effet pervers pour l’Etat si la pression fiscale est déjà élevée.
La courbe de demande
Une entreprise est prête à employer plus mais pour une w/p (rapport salaire/prix) plus faible. S’il y a un équilibre, il n’y a pas de chômage.
L’entreprise doit faire un choix quant à la technique de production (peu de capital et beaucoup de travail et inversement). Comment l’entreprise choisit ? Elle cherche à maximiser son profit, donc elle choisira ce qui lui coute moins cher. Les entreprises, pour un salaire réel élevé, sont prêtes à demander une certaine quantité de travail. Pour un salaire plus faible, elles acceptent d’employer plus de travailleurs.
Quantité marginale : ce que nous rapporte une heure supplémentaire de travail.
Un marché décentralisé repose sur le comportement des agents (des offreurs et des demandeurs). Les offreurs offrent du travail en fonction de sa stratégie. De même pour les demandeurs. Un marché est donc conflictuel, car l’offreur veut offrir au prix le plus élevé possible et le demandeur veut demander du travail au prix le moins élevé possible.
On est sur un marché flexible, l’ajustement se fait par les prix. Si l’on a un salaire réel fixé en dessous du prix du marché, il y a un excès de demande sur le marché. Il va donc y avoir une augmentation des prix. Et l’on va revenir à un marché d’équilibre
Section 2 : Chômage et ajustements structurels, l’analyse à long terme
Pourquoi et comment peut-on avoir une situation durable où il y a du chômage ? Tout d’abord la définition même du chômage n’est pas évidente. Il y a plusieurs formes différentes du chômage :
Le chômage technique, lié au progrès technique.
Le chômage structurel (ou chômage d’équilibre), où l’on voit apparaitre sur le marché du travail des déséquilibres structurels qui empêchent le marché de s’équilibrer.
Le chômage à CT (ou chômage conjoncturel), où la demande globale devient inférieur à la production et l’offre s’adapte à la demande à CT.
A LT, la demande s’ajuste à l’offre car l’offre dépend des facteurs de production, de la quantité de travail disponible dans le pays, du progrès technique... Mais à CT, c’est l’offre qui s’adapte à la demande (on produit plus, alors on demande plus de travail).
Ajustement et déséquilibre du marché du travail
Un choc de productivité positif va déplacer la courbe de demande vers la droite. Pour un même salaire réel (qui est le cout marginal du travail pour l’entreprise), si la productivité du travail augmente, cela veut dire que les entreprises peuvent embaucher plus.
Dans une économie, il peut y avoir une augmentation des salaires réels sans qu’il n’y ait de chômage, et ce grâce à l’augmentation de la productivité du travail. Dans les pays pauvres, les salaires réels sont très bas car la productivité est très faible (et inversement pour les pays riches).
On peut avoir plusieurs rigidités :
Des rigidités structurelles : pour certaines raisons, le salaire réel est rigide à la baisse, on ne peut donc pas avoir un ajustement par les prix. On peut avoir un ajustement par les quantités. Une rigidité est un mauvais fonctionnement du marché qui conduit au chômage.
Des rigidités institutionnelles : On a institué des minimas institutionnels pour protéger les salariés les moins qualifié. Ce minima ne peut être que supérieur au niveau d’équilibre, par conséquent il introduirait des rigidités. Le SMIC serait donc générateur de chômage.
Que faire ? Supprimer le SMIC et créer des prestations individuelles pour ceux qui n’ont pas un revenu décent, ce qui éviterait de fausser le marché du travail et réduirait le chômage ?
Des rigidités économiques : les salaires réels évoluent plus rapidement que la productivité. Le cout du travail est donc supérieur à sa valeur d’équilibre. La cause est dû en général aux charges sociales. La part des charges représentait 50% (pour 1000 => 1500), maintenant elles représentent plus de 100% du chômage.
Les politiques structurelles de l’emploi
Les politiques structurelles, de long terme, vise à lutter contre un chômage permanant.
Il y a une partie
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