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Bernard Zarca, « Artisanat et trajectoires sociales »

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Par   •  3 Mars 2014  •  1 055 Mots (5 Pages)  •  1 159 Vues

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Bernard Zarca, « Artisanat et trajectoires sociales », Actes de la recherche en sciences sociales, n°29, 1979.

Les artisans exercent une profession autour de la création, la transformation et de la réparation de manière manuelle (sans machine). Dans la logique du métier de l’artisan, l'artisanat a une autonomie productive, l'artisan est capable de produire son objet du début à la fin.

Par ailleurs, les artisans ont des propriétés qui les rapprochent d’autres PCS. Par exemple les petits commerçants, les chefs d’entreprises mais aussi des exploitants agricoles car ils sont indépendants.

Plusieurs caractéristiques définissent le mode de production entre les artisans et les industries. Les artisans ont une autonomie productive et ils sont capables de produire un objet du début à la fin. Ils sont responsables de leur travail. De plus pour devenir artisans il faut une expérience plus approfondie sur le savoir technique avec plusieurs années d’apprentissages.

En outre, les artisans vont vendre directement leur produit alors que les industriels vont passer par les commerces en produisant beaucoup plus. Contrairement aux artisans qui produisent en petite quantité.

De plus l’artisan fait partie d’une entreprise de moins de 10 salariés, où il n’y a pas de production « à la chaîne ».

Il existe différents clivages du secteur des métiers. Premièrement il y a la profession, puis la qualification, et enfin la hiérarchisation des indépendants.

La qualification correspond à l’apprentissage et au capital culturel sur les savoirs-technique et sur les savoirs faires, mais aussi pour accumuler une expérience plus complète. Cependant la hiérarchisation des indépendants dépend du « capital économique ». C’est-à-dire, soit un indépendant emploie 10 salariés ou plus et il est considéré comme chef d’entreprise. Soit il est considéré comme artisan, commerçant ou assimilé, suivant l’activité de l’entreprise qu’il dirige.

Dans l’espace de l’artisanat, il existe deux pôles différents.

Dans le premier pôle se trouve « un artisanat d’installation dont les agents, jeunes, souvent diplômés de l’enseignement technique, se mettent à leur compte avec l’aide de leur famille ». Plus précisément, se trouve dans ce pôle des artisans ayant peu, voir aucun emploi ou métier avant une installation tardive et bénéficiant d’une aide financière de leur famille. De plus le plus souvent ils ont un niveau de diplôme élevé avec un capital culturel des savoirs faires.

Zarca va nous expliquer comment ces deux formes de capitaux sont transmises. Souvent c’est sous la forme d'héritage, de la transmission et du métier de père en fils.

Dans le deuxième pôle se trouve ceux qui ont fait plusieurs emplois et métiers. Cependant le capital économique est faible car ils n’ont aucune aide financière de leur famille. C’est de même pour le capital culturel, le niveau de diplôme est faible. Souvent ils n’ont pas de qualification et ont une vision négative dans la « promotion sociale ». Ainsi comme le montre Zarca dans ce pôle se trouve « l’artisanat de promotion ouvrière risquée ».

Une première différence sur la trajectoire des artisans analysée dans le texte s’est mise en place. Pour commencer M. Lavigne fait partie du

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