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Bargaining and Influence Costs - Synthèse

Commentaire de texte : Bargaining and Influence Costs - Synthèse. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  2 077 Mots (9 Pages)  •  584 Vues

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Synthèse : Bargaining costs, influence costs and the organization of economic activity – Paul Milgrom, John Roberts

Introduction

Bargaining and Influence Costs and the Organization of Economics Activity est un article écrit par les économistes américains Paul Milgrom et John Roberts et publié le 23 Février 1987.

Les auteurs tentent dans cet article d’introduire de nouveaux éléments à la théorie des firmes déjà connue de tous, à savoir les coûts de transaction ou « transaction costs et plus particulièrement, les coûts de négociations ou « bargaining costs » et les coûts d’influence ou « influence costs », qui selon eux, nécessitent une attention particulière.

L’article est d’autant plus intéressant dans la mesure où la définition de ces coûts permet de définir plus précisément le rôle et l’importance des différents coûts qu’une firme a à supporter. En effet, la problématique que se pose principalement est de savoir en quoi les coûts de négociation et les coûts d’influence ont un impact sur les firmes et quelles peuvent en être les conséquences.

L’article se concentre donc sur ces deux points tout en expliquant la nécessité de définir les autres coûts existants pour une firme.

  1. Le fondement de la théorie

L’économie de l’organisation et du management se base sur l’analyse la structure interne et le fonctionnement de l’organisation économique, de la division des activités dans les organisations, la gérance des relations entre les marchés et de tout ce qui entoure ces organisations. L’approche dominante de cette économie repose sur l’économie des transactions et des coûts introduite par Ronald Coase (1936, 1960)  et développée depuis par de nombreux autres économistes tels que Oliver Williamson (1975, 1985).

Le principe premier de la théorie de Coase est que les activités économiques tendent à s’organiser efficacement afin de maximiser la richesse totale attendue des parties affectées. Dans ce contexte, il y a deux sortes de coûts à prendre en compte :

  • Les coûts de la production physique et de la distribution
  • Les coûts des échanges

L’hypothèse principale est donc que la minimisation des coûts de transaction entraine la division des activités entre les firmes et entre la firme et le marché. Cette division est par la suite déterminée par deux choses : soit la transaction est effectuée de manière effective dans un marché donné, soit la transaction est gérée par une autorité présente au sein de la firme.

Cette approche pose alors deux problèmes conceptuels. Premièrement, le coût total qu’une firme doit supporter n’est généralement pas exprimé par la somme des coûts de production dans la mesure où elle dépend de la technologie et des facteurs de production utilisés. Deuxièmement, les coûts de transaction dépendent de la manière dont les transactions sont organisées. En général, ces deux coûts doivent être pris en compte ensemble. En effet, une organisation efficace n’est pas seulement une question de minimiser les coûts de transaction.

Cependant, le problème posé par Milgrom et Roberts est que la théorie générale est beaucoup trop vague pour être réellement utile. En effet, si une institution est inefficace, il suffirait de se justifier en disant tous les coûts de production n’ont pas été pris en compte. Afin de donner plus de crédit à la théorie et faire des prédictions plus spécifiques, les deux auteurs proposent de développer un peu plus la théorie en se  concentrant sur l’identification des principaux composants des coûts de transactions et de la manière dont une organisation efficace s’organise.

L’objectif principal est alors d’ajouter deux nouveaux éléments dans la théorie. D’un côté, il y les coûts de négociation que l’on associe aux transactions sur les transactions de court-terme entre les agents économiques indépendants aussi appelés coûts de négociation. D’un autre côté, il s’agit  d’identifier certains coûts attachés au pouvoir décisionnaire dans les firmes, ces coûts étant appelés coûts d’influence, et sont associés aux décisions politiques au sein de l’organisation (c’est-à-dire les pertes générées par les individus dans une organisation qui cherchent à influencer les décisions en leur faveur). Ces coûts sont un problème dans le cas des contrôles centralisés et expliquent la raison pour laquelle l’organisation interne n’est pas toujours la meilleure solution entre terme de relation entre des entités indépendantes.

  1. Les coûts de transactions

La théorie des coûts de transactions a été introduite par R. Coase en 1937 et se concentre sur les transactions et la gestion des relations. Le terme « coût de transaction » désigne les coûts affiliés à la décision, à la planification, à l’arrangement, à la négociation des actions à prendre et les termes de l’échange entre deux ou plusieurs parties ; les coûts liés aux changements de plans, à la renégociation des termes et à la résolution des conflits ; les coûts qui font en sorte que les parties assurent leur tâche comme prévu.

Les coûts de transaction incluent aussi les pertes qui résultent des décisions, des plans, des arrangements et des marchés, de l’inefficacité des réponses face au changement de situation, au renforcement imparfait des accords. D’une manière générale, les coûts de transaction incluent tout ce qui affecte l’organisation des ressources et des activités de production.

Le principe central des coûts de transactions est que les économies capitalistes orientées vers la recherche de profit tendent à être organisées de manière à faire des économies en termes de coûts de transactions. Par exemple,  les facteurs de production seront acquis sur le marché plutôt que produits par les firmes lorsque les coûts de transaction du marché sont moins élevés que les coûts internes de la firme. Cependant, ce principe ne précise pas comment la tendance à économiser les coûts de transaction devient plus importante.

Oliver Williamson a alors proposé un système qui approfondit la théorie de Coase.  Sa théorie se base sur l’analyse des coûts de contrats dans les relations d’affaires. Les contrats sont à la base des relations de la firme avec ses fournisseurs, ses employés, ses clients, ses créditeurs et ses actionnaires. Le point essentiel de la théorie de Williamson est que tout contrat qui appelle à la livraison future d’un bien ou d’un service, la provision future d’un capital ou les performances futures d’une tâche est forcément incomplète. Pour quelle raison? Parce qu’un contrat ne peut jamais spécifier de manière exacte les actions à prendre et les paiements à faire selon toutes les éventualités futures possibles, et ce pour de nombreuses raisons :

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