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Le désir

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Par   •  4 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  3 178 Mots (13 Pages)  •  602 Vues

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LE DESIR

I- Définition de la notion

Désir : se définit comme une tendance spontanée et consciente vers une fin connue ou imaginée et qui oriente le sujet vers un objet dont il espère une satisfaction.

NB : le désir généralement est conscient mais FREUD a mis à jour les désirs inconscients.

DESIR BESOIN

Ni naturels ni nécessaires (ex : vanité, ambition). L’état de l’être par rapport aux moyens indispensables à son existence, sa conservation et son développement

N’a pas de but fixé d’avance.

FREUD « la libido est plastique et mobile »

Caractéristique besoin :

- Caractère de nécessité (ex : il faut manger pour vivreil est nécessaire) ;

- Inscrit dans la nature et il suppose une adaptation au milieu ;

Trouve satisfaction dans un objet réel.

Le désir ne rencontre pas dans la réalité d’objet déterminé qui puissent le satisfaire pleinement et durablement.

D’où la métaphore du tonneau des Danaïdes dont le châtiment est de passer l’éternité à remplir des tonneaux percés qui se vidaient à mesure qu’elles les remplissaientinsociabilité du désir

La non-satisfaction du désir s’appelle une frustrationsubjective.

METAPHORE DU TONNEAU DES DANAÏDES

D’où

DESIR VOLONTE

C’est une inclination ou un penchant vers un objet dont on espère une satisfaction immédiate. La volonté suppose la mise en œuvre d’une intelligence. Intelligence qui puisse poser un objectif précis et réaliste et mettre en œuvre les moyens propres à l’obtenir.

Le désir obéit au principe du plaisir (FREUD) Elle obéit au principe de réalité et elle suppose un effort.

Il est une détermination sensible (KANT) Elle s’appuie sur la raison en tant que facilité normative ; capable de proposée des buts universalisables (cf. moralité de KANT).

C’est donc une force irrationnelle et spontanée (parce qu’on ne décide pas de désirer). La raison est une faculté normative, elle est capable de se passer de règles et des fins universalisable (Ce sont des buts dont on estime qu’ils pourraient être poursuivit par tout être humain).

Ex : je peux désirer la mort de mon ennemi, je peux difficilement la vouloir ; si je la voulais vraiment, je mettrais les moyens pour y parvenir estimant que c’est une fin acceptable.

II- Problèmes

La distinction entre désir et besoin montre la spécificité humaine du désir. L’animal lui n’a que des besoins.

L’homme est-il un être plus fondamentalement désirant ou raisonnable ?

L’homme se reconnait-il dans ses passions ou dans leurs maîtrises ?

De ces 2 aspects moraux de l’homme à la fois intelligible, raisonnable mais aussi sensible et désirable  dualisme kantien (KANT).

Ce qui conduit à un second problème posé par la distinction désir/volonté :

- Problème de l’autonomie de la volonté par rapport au désir

- La volonté est-elle maitresse ou complice du désir ?

- Peut-on vouloir ce que l’on nr désir pas ?

III- Pour quelles raisons condamner les désirs ?

A- Au nom d’une conception de l’homme

On retrouve cette conception de l’homme déjà dans l’antiquité avec PLATON.

PLATON :

Pour lui, le désir tire l’âme vers le bas en réduisant l’homme à son animalités ; ce qui s’inscrit dans le cadre d’un dualisme qui s’accompagne d’un mépris du corps : « Le corps est la prison de l’âme », « Le corps nous tient en esclavage » (on doit se mettre à son service).

Mythe de l’attelage aillé  char qui traverse la voûte céleste tiré par des chevaux fougueux et c’est le cochet et non les chevaux qui doivent conduire l’attelage et ce même pour l’homme, c’est la raison et non les désirs qui doivent gouverner notre conduite.

KANT :

La double nature de l’homme crée en lui un conflit qui engendre la souffrance :

- D’un côté sensible et désirable

- Et tout à la fois intelligible et raisonnable

En effet, la volonté est écartelée entre le désir et le devoir. Autrement dit dans le vocabulaire de KANT, la volonté :

- Hétéronomela volonté qui se met au service des penchants, désirs de la nature sensible de l’homme

- Autonomequand elle se montre capable de proposer des fins universalisables (des buts dont n’importe quel être humain peut se les conférés : cf. cours sur le devoir et sur la liberté).

La loi de la raison chez KANT, commande de rejeter les désirs car ils ne sont pas universalisables.

B- Parce que les désirs engendrent la souffrance

1. Sous forme d’abord d’un conflit entre désir et morale (KANT)

2. SCHOPENHAUER

 19e siècle

 Connu pour son pessimisme et car influencé par philosophie orientale (bouddhisme) selon lesquelles le désir nous accroche à de vaines apparences et il faut donc savoir s’en délivrer :

 Le monde comme volonté et représentation – SCHOPENHAUER

- Essence de tout ce qui existe c’est un vouloir vivre mauvais et qui n’a pas de but

Le désir engendre forcement souffrance parce que tout désir vient d’une privation (c’est-à-dire déjà d’une souffrance) le désir s’inscrit toujours dans un manque, ce qui signifie qu’on désir toujours ce que l’on n’a pas ou ce qu’on a peur de perdre. Donc le désir a pour origine la souffrance.

La

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