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La parole

Dissertation : La parole. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2013  •  Dissertation  •  2 271 Mots (10 Pages)  •  538 Vues

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Je vous salue frère et sœur dans le nom du CHRIST. Je voudrais bien vous entretenir sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Beaucoup d’entre nous sont dans nombreuses croisades d’évangélisations, des cellules de prières, parcours les séances de prière de guérison mais hélas trainent leurs soucis, leur problèmes, leurs difficultés comme des boulets à leurs suite. D’aucun finissent même par se persuader qu’il s’agisse de leurs croix qu’il devrait porter à la suite du Christ, mais pourquoi donc cela ? Est-ce à dire que le Christ n’a pas déjà payer suffisamment chère de sa vie ? Ou ne suis-je pas dans le plan de Dieu ? Pourquoi devrais-je moi toujours repartir avec mon infirmité, mes soucis ? Pourquoi devrais-je moi demeuré en permanence sous le poids de cette montagne qui m’écrase, m’étouffe et m’empêche de m’épanouir ? Devrais-je encore repartir comme je suis venu ?

De ce fait, il convient de dire que tout dépends de vous et vous seul. Comme il est communément dit, Dieu nous a créés sans nous mais il ne nous sauvera pas sans nous ? Que devrions-nous faire alors ? Quelle est notre contribution dans notre propre guérison spirituelle ? En un mot que devrions-nous faire ?

Dieu ne nous demande rien d’autre que d’ouvrir nos cœur car un cœur endurcit est fermé aux grâces de Dieu. Dieu nous demande également de venir à lui pour que nous soyons sauvés. Et c’est cela même le but de notre présence en ce lieu ce jour, LA PAROLE.

La PAROLE est le nœud de nos problèmes. C’est le principal et c’est ce à quoi nous accordons le moins d’importance. Tant que nous venons à une séance de prière et ou de guérison et que nous attendrons le moment de la prière de guérison et de miracle proprement parler pour voir Dieu se manifester, nous repartirons hélas tel que nous sommes venus car malheureusement, rien n’a changer en nous, nous n’avons pas accueilli Dieu.

N’a-t-il pas été dit, vous entendrai ma parole et elle vous affranchira ou que mon peuple périt faute de connaissance ? Nos réels problèmes découlent de notre ignorance de la parole. Mais au fait qu’est- ce que la PAROLE ?

La parole, c’est le christ, le messie annoncé depuis des lustres, l’agneau de Dieu celui qui enlève les péchés du monde, l’Emmanuel c’est-à-dire, Dieu avec nous. Comme le dit si bien Saint Jean : Au commencement était la parole. Cette parole était avec Dieu et cette parole était Dieu. Cette parole s’est faite chaire et à habiter parmi nous.

La parole, c’est le testament que Dieu nous a laissé sur terre pour déterminer ce qui nous revient de droit. La parole, c’est ce qui nous donne le droit d’être héritier et cohéritier avec le christ. C’est ce qui nous donne d’affirmer que nous sommes sauvés parce que Dieu nous a délivrés. Le père de l’enfant prodigue ne disait t-il pas à son fils ainé : « ne sais-tu pas que tout ce qui est à moi est à toi ? ». Connaissez-vous ce qui est au père et qui vous reviens de droit ? Comment réclamerais-je au diable ce qui est à moi si je ne connais même pas mon patrimoine. Mon peuple périt faute de connaissance nous dit la parole.

La parole, c’est la parole vivante de Dieu, ce sont ses promesses à l’égard de l’humanité, c’est en un mot, ce qui engage Dieu. La parole de Dieu, c’est notre code de la route pour vivre ici-bas comme dans les cieux.

La parole de Dieu, c’est la bible, c’est là ou est consigné la volonté de Dieu pour son peuple. Or l’apôtre Paul considérait dans l’épitre de Romain au chapitre 2 versets 17 à 18 que connaître la loi de Dieu, c’est connaître sa volonté.

Nous sommes comme des héritiers qui s’ignorent. Nous ne savons même pas pourquoi Dieu s’est livré pour nous, nous ne savons même pas ce qu’il nous a laissé comme héritage par sa mort et nous voulons prétendre à quelque chose. Pour être conforté dans sa requête, il est primordial de savoir ce à quoi nous avons droit d’où notre légitimité vis-à-vis de Dieu et face au diable. Tant que nous demeurons dans l’ignorance, le diable se fera toujours et pour toujours le plaisir d’administrer nos biens à notre place. Cela Esaïe l’a si bien comprit en disant à son chapitre 52 au verset 15 parlant du CHRIST qu’il sera pour beaucoup de peuple un sujet de joie ; et que devant lui les rois fermerons la bouche car ils verront ce qui ne leur avait point été raconté et apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu.

La parole de Dieu n’est pas une parole statique mais plutôt dynamique et puissante. C’est cette même parole qui est à l’origine de la création. Dieu ne nous révèle-t-il pas qu’il veille lui-même sur sa la réalisation de sa parole. La parole est le fondement de notre foi car la foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient de Dieu. C’est en cela qu’Esaïe au chapitre 55. 10-11 nous dit que tout comme la pluie qui tombe du ciel contribue à la croissance physique des choses qu’elle arrose, ainsi la parole qui sort de la bouche de Dieu contribue à la croissance spirituelle. La parole est source de grâce, de puissance et de révélation grâce à laquelle les croyants grandissent dans la foi et dans leur engagement à la suite de Jésus-Christ.

La parole de Dieu c’est l’épée que nous donne Dieu afin de combattre satan. Le christ n’a-t-il pas lui-même expérimenté cette arme au désert lorsqu’au terme de ses 40 jours de jeun et prière satan vint à lui pour le tenter ? satan s’est servi de cette même arme contre lui et il l’a vaincu par cette même arme, la parole. Autant la parole nous justifie, autant elle nous condamne. Elle est salvatrice mais elle a également le pouvoir de nous juger car comme nous le relate Jean au verset 48 du chapitre 12, Jésus lui-même a dit que sa parole condamnerait ceux qui la rejettent et l’épître aux hébreux à son chapitre 4 verset 12 de renchérir en disant que la parole puissante de Dieu juge « les sentiments et les pensées du cœur ». Ainsi donc, qui ignore la parole s’ignore lui-même et est l’auteur de ses malheurs et de ses souffrances. Dieu devrait-il être culpabilisé pour notre ignorance. Tout nous est donné, tout nous est acquit, que nous faut-il d’autre ? Jésus à l’orée de sa vie sur la croix ne nous a-t-il pas dit que tout étais accompli ?

Qu’est ce qui est accompli au juste ? C’est la parole de

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