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L'image de la femme dans la Bible et le Coran

TD : L'image de la femme dans la Bible et le Coran. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2018  •  TD  •  1 224 Mots (5 Pages)  •  660 Vues

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Enfin, le sexe a une influence dans un autre domaine en France : la politique.

Les femmes obtiennent le droit de vote et d’éligibilité avec l’ordonnance du 21 avril en 1944 ("Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.") et l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives avec la loi n° 2000-493 du 6 juin 2000. Cependant, malgré les multiples lois votées et l'évolution des moeurs, les inégalités et les discriminations liées au sexe subsistent encore aujourd'hui en politique. Ces disparités se définissent sur plusieurs aspects.

Pour commencer, la crédibilité des femmes en politique est souvent remise en question par l'intermédiaire de leur apparence physique. C'est un fait, même si le message politique doit l'emporter sur l'enveloppe corporelle du messager, celle-ci est importante dans ce domaine. Avoir une apparence physique soignée aide considérablement. Pour les femmes, cette apparence est nuisible à sa crédibilité : une femme dite de "trop grande beauté" verra sa crédibilité remise en cause car les électeurs l'éliront pour cet atout physique. A contrario, si une femme ne possède pas une apparence assez "satisfaisante" cela ne conviendra pas non plus. Par conséquent, les femmes font bien plus attention à cette apparence que les hommes car ceux-ci subissent beaucoup moins de jugements.

La tenue vestimentaire est également un élément de l'apparence physique et en politique il peut même être un atout majeur. À travers la parure choisie par le politicien, un message est renvoyé. Il est alors important pour celui-ci de ne pas être trop extravagant, provoquant, choquant etc. Mais cette notion est propre à chaque individu. La plupart des hommes optent pour le traditionnel "costard-cravate" et les femmes varient entre robe, jupe ou pantalon et veste. Mais la femme politicienne est sujette à des remarques sexistes ou misogynes sur le physique mais encore plus sur la tenue vestimentaire contrairement aux homme. Aucun incident impliquant une remarque sexistes sur un homme politique par d'autres politiciens n'est répertorié à ce jour, contrairement aux femmes : plusieurs politiciennes ont reçu des commentaires sexistes et misogynes ou des sous-entendus de ce type de la part de leur collègues masculins. Par exemple, en 2012, Cécile Duflot ministre du logement et de l’égalité de territoire à l'époque, s’est faite siffler par des hommes présents dans la salle lorsqu’elle s’apprêtait à prendre la parole : elle portait une robe à fleur.

Avoir un conjoint en politique peut également décridibiliser une femme. Si les deux membres de ce couple sont acteurs politiques, la population sera ammenée à penser que l'un a réussi grâce à l'influence de l'autre. Cette impression est beaucoup plus assimilée aux femmes avec l'image de la femme au foyer et de l'homme au pouvoir encore présente dans certains moeurs. De nombreuses politiciennes choisissent alors de séparer le privé du travail ou s'effacent pour laisser place à leur conjoint.

Mais la crédibilité des femmes peut être remise en cause par le simple fait qu'elles disposent du sexe féminin. Par exemple pendant une intervention sur le thème de la parité de Laurence Rossignol, en 2013, un sénateur UMP de la Haute-Marne, Bruno Sido, lance "c'est qui cette nana ?" au travers d'un hémicycle tendu, où les femmes étaient qualifiées de" "potiches" et de "gadget"  par d'autres politiciens. Mais tout a peut-être commencé avec Edith Cresson, seule Première ministre française (elle était alors la seule femme ministre au gouvernement), nommée en 1991 : un député l'a qualifiée alors dans l'hémicycle de "Pompadour", par comparaison avec la favorite du roi Louis XV.

Ensuite, l'inégalité entre femmes et hommes se remarque par une représentation inégalitaire des deux sexes dans les fonctions politiques. Cette affirmation est appuyée par les chiffres suivants :

[pic 1]

On constate dans ce graphique datant de 2015 que dans la majorité des professions politiques proposées, les femmes ne dépassent pas 50% de l'effectif. Les hommes sont majoritaires ou égaux par rapport aux femmes dans chacune des fonctions. Par exemple, en 2015, 17,6% des présidents des conseils régionaux sont des femmes et 16% des maires sont des femmes.

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