Regimes And Oppositions

«Regimes and oppositions», pp.1-4, Robert Alan Dahl

Le texte soumis à commentaire est un extrait de l'oeuvre de Robert Alan Dahl, « Regimes and oppositions ».

Né le 17 décembre 1915, Robert Alan Dahl est professeur émérite de science politique à l’Université Yale et ancien président de l’American Political Science Association. Son œuvre majeure, «Qui gouverne?», parue en 1961, étudie les structures formelles et informelles du pouvoir dans la ville de New Haven.

La singularité de la pensée de Dahl dans l’extrait étudié du « Regimes and oppositions » se résume dans le postulat des arguments, soit les arguments des éléments opposants des régimes.

Pour démontrer ses propos, Dahl choisit de raisonner point par point, modalité astucieuse pour illustrer l'idée

Robert Alan Dahl prend pour point de départ son idée principale, il remarque que aucun gouvernement ne part avec le consentement total de sa population. La population préfère être gouvernée par plusieurs groupes que par deux groupes. Comme l’intérieur de la population n’est pas d’accord, l’auteur propose de considérer deux possibilités : hégémonie et démocratie égalitaire. Et comme on ne peut pas satisfaire tout le monde, il existe toujours des opposants à la conduite du gouvernement à un moment donné. Les régimes politiques ont une grande variétés, ce qui permet l’expression, organisation et représentation des références politiques admet alors la même chose pour les oppositions potentielles. Car il n’existe pas de pure forme des genres théoriques donnés(hégémonie, démocratie), il faut prendre en compte deux dimension :libéralisation et contestation publique. Robert Alan Dahl propose ensuite 3 catégories de systèmes politiques en fonction de l’espace clos par ces dimensions :hégémonie, polyarchie et oligarchie compétitive. La première a des limites très sévères quant à l’expression, l’organisation et la représentation des références politiques,et l’individu n’a pas droit de s’exprimer publiquement ; la deuxième a des limites les plus faibles, et l’individu a des droits pour s’exprimer et être protégé ; la troisième offert des opportunités etendues réservées àl’élite de protester. Les barrières ou opportunités imposées sont régulées par la politique en vigueur, soit policy making. A la fin, Robert Alan Dahl montre que la polarisation est une menace pour tout régime mais plutôt polyarchie. Plus les intérêts représentés et le nombre de préférence augmentent, plus les barrières baissent.

Robert Alan Dahl est considéré comme l’une des figures les plus remarquables de sciences politiques et exerce une grande influence dans le monde entier.

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