Exposé sur l'euthanasie

                                SUJET 13/ L'Euthanasie [pic 1]

                                                                                 euthanasie active

                                                                                 euthanasie passive

                                                                                 suicide assisté

 image : famillechrétienne.fr

Les termes

( source: internet )

L’euthanasie active suppose le geste d’un tiers qui administre à un malade une substance létale dans le but de provoquer la mort immédiatement.

L’euthanasie passive traduit le renoncement aux traitements médicamenteux, l’interruption de l’alimentation ou de l’hydratation artificielle ou l’administration d’opiacées ( substances dérivées de  l’opium ) ou de sédatifs à haute dose ( substances qui ont une action dépressive sur le système nerveux central ; entraînant un apaisement, une relaxation, une réduction de l’anxiété, une somnolence, un ralentissement de la respiration et une diminution des réflexes ), pouvant plonger le malade dans le coma et provoquer la mort au bout de quelques jours.

Le suicide assisté désigne l’acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu’elle se suicide. A la différence de l’euthanasie, c’est le patient lui même qui déclenche sa mort.

I - De grands enjeux

A – Droit de Mort

La mort est un fait. Tout être humain sans exception doit se résigner à l’admettre, à accepter que tôt ou tard il devra partir. Elle est certainement la plus grande angoisse, la plus implacable tourmente de l’homme qui d’âge en âge, contrairement aux animaux dénués de raison, continue à se demander : « pourquoi ? » Du  pauvre désespéré jusqu’au déterminé à contrer cette fatalité, l’Homme, sans parvenir à trouver une réponse satisfaisante et du moins universel, est condamné-et nous nous accordons tous sur ce point- « à redevenir poussière ».

L'Homme maître de sa mort

Patrick Thominet (juillet 1997) dans L’euthanasie en regard de l’histoire des mentalités, destiné à des étudiants écrit : « Si le mot euthanasie tire son origine de l’Épicurisme dont il qualifie la mort paisible et non crainte, sa définition a connu un élargissement vers la notion de mort choisie ou de mort préférable, introduisant ainsi l’idée d’un choix toujours possible » La conséquence est bien évidente et connue de tous : l'Homme va parfois être prêt à tout pour tenter de choisir sa propre destiné ; défiant le destin, un Dieu, ou le sort qui nous est tous réservé. Si l'Homme peut être prêt à risquer sa vie ou même à mettre fin à celle-ci dans le but d’expériences tentées sans garantie aucune visant à vaincre la mort, le constat aujourd'hui est toujours le même : l'Homme n'est pas immortel et si il peut avoir ne serait-ce qu'un brin de pouvoir dans une vie qui peut lui sembler être injuste ou dictée contre sa volonté, il est logique que certains souhaitent choisir leur mort puisqu'elle doit bien arriver un jour ou l'autre.

B – Le rôle du médecin 

Qu'est ce que l'euthanasie pour un médecin qui a pour devoir de soigner ?

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Bien que ce texte n’ait pas de valeur juridique, le serment d’Hippocrate est considéré, toujours aujourd'hui, comme le texte fondateur de la déontologie médicale.

« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. » ( wikipédia )

Cet extrait semble clair : le serment stipule que le médecin ne peut pratiquer l'euthanasie ainsi que l'avortement.

De ce fait, bien que les serments qui sont faits réciter aux nouveaux médecins s’éloignent du texte d'origine, de nombreux serments ont conservé bon nombre de points et même le nom du serment. En effet, l'énonciation du serment en tant que véritable rite de passage du « jeune » étudiant au « grand » médecin marque par son engagement moral et donc éthique et lui rappel encore une fois, de manière solennel, le pouvoir qui est entre ses mains et la mission qui lui est confiée en tant que médecin.  

Mais quel est donc le rôle du médecin face à l'euthanasie ?

https://nuage1962.wordpress.com/2013/02/19/des-mdecins-sopposent-une-lgislation-pro-euthanasie/

Provoquant l'indignation de certaines personnes, certains médecins refusent de pratiquer l'euthanasie se défendant alors d'être du côté de la vie, en affirmant que selon eux leur rôle est de soigner, prendre soin et tout faire pour lutter pour la vie et qu'il non pas plus le droit qu'un autre de décider de la mort de quelqu'un.

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D'un autre côté, de plus en plus de médecins ont recours à la rédaction de tribunes pour ouvrir les yeux du monde médical sur la dure réalité et l'hypocrisie que représente l'acharnement thérapeutiques et le refus d'abréger les souffrances d'un patient condamné, réduit à un état végétatif.

http://bouffonduroi.over-blog.fr/article-dessin-de-presse-delucq-l-euthanasie-au-mediator-65880157.html

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« Nous savons tous que, dans les faits, les médecins sont confrontés constamment au problème de l’euthanasie et que tous ceux qui le peuvent essaient en conscience de permettre à leurs malades ou mourants d’accéder sinon à la bonne mort, à l’euthanasie au sens étymologique du terme, du moins à s’en rapprocher le plus possible (Jacques Monod, 1910-1976) » 

http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/euthanasie.htm 

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