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Suis-je Ce Que Je Pense être ?

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Par   •  12 Avril 2014  •  429 Mots (2 Pages)  •  4 245 Vues

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Plan détaillé :

I. Qu’est-ce qui peut me faire soupçonner que je ne suis ce que je pense être ?

a. Descartes précise que la conscience est transparente à elle-même. Il ne peut pas y avoir de pensée qui échappe à notre conscience, et si il y a des pensées qui nous échappent, c’est qu’elles nous sont étrangères. Elles ne proviennent pas de nous.

b. D’autre part nous sommes libres d’être ce que nous voulons être ; Notre être est un projet soumis à notre volonté ;

c. Mais Freud fit remarquer que cette théorie ne suffit pas à expliquer tous nos comportements. Il faut introduire l’hypothèse qu’il existe un inconscient qui est une dimension de notre être dont nous n’avons pas conscience.

II. Qui puis-je être si je ne suis pas celui que je pense être ?

Je suis victime d’illusions, et elles peuvent se construire autour de trois structures différentes :

a. Soit je suis un être déterminé par ses conditions de vie matérielles, et dont la conscience ne peut être que le reflet inversé et idéalisée, un peu comme toute idée, épiphénomène de la réalité. Je suis victime d’une idéologie de classe. C’est la théorie marxiste.

b. Soit je sui un être qui se voile la réalité de son existence, et qui construit des illusions pour oublier l’absurdité, le non-sens de son existence ; l’illusion est une volonté de donner une consistance à un être dont la seule finalité est de se reproduire puis de mourir ; Nietzsche expliquait très bien que l’homme nie la pauvreté de son existence, en se construisant une personnalité différente.

c. Ou bien je suis un être inaccessible, que je ne peux pas connaître, et ma conscience ne possède qu’une connaissance superficielle de ce que je suis. Je suis totalement étranger à moi-même, l’être ne pouvant être saisi par des apparences. Mais cette dernière piste frise l’absurde.

III. Si au contraire je suis ce que je pense être, cela implique :

a. Soit qu’un Être supérieur m’assure l’exactitude des informations fournies par ma conscience ; Mais cela implique, comme dans la théorie cartésienne, de croire en Dieu, comme un Être si bon qu’il ne peut vouloir me tromper ;

b. Soit que les échanges avec les autres suffisent pour que je prenne conscience de ce que je suis, mais cela implique une réelle communication, et Sartre nous apprend que la conscience est toujours solitaire. Le regard de l’autre n’agit que comme un catalyseur.

c. Soit que je suis tel que ma conscience me construit. Dans ce cas, je ne suis à la base rien, qu’un néant d’être, et en suivant la théorie de Sartre je ne suis que ce que je veux être.

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