Présentation D'Héraclite Et De Parménide
Dissertation : Présentation D'Héraclite Et De Parménide. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar franck1997 • 15 Mars 2013 • 3 854 Mots (16 Pages) • 3 533 Vues
I- LA QUESTION ONTOLOGIQUE
A- Présentatin d’Héraclite et de parménide.
• Héraclite
Héraclite naquit à Éphèse dans la seconde moitié du VIe siècle av. J.-C., vers 544-541 av. J.-C. (il avait quarante ans dans la 69e olympiade — 504-501 av. J.-C. — selon Diogène Laërce1). D'après Aristote, il serait mort à l'âge de 60 ans, donc vers 480 av. J.-C.2. Des lettres apocryphes3 le désignent comme un contemporain de Darius Ier ; ce dernier aurait invité Héraclite à sa cour, mais le philosophe refusa l'invitation. D'autres sources situent sa floraison dans la 80e ou la 81e olympiade4 ; en effet, selon Strabon, Hermodore, un Éphésien qui avait aidé les décemvirs romains pour la confection des Douze Tables, était un ami d'Héraclite. Héraclite serait donc né après 510 av. J.-C., et mort autour de 450 av. J.-C. Mais cette dernière datation n'est généralement pas retenue, car la différence d'âge suffirait à résoudre cette contradiction. Il y a en revanche unanimité des Anciens sur son lieu de naissance, Éphèse5. Il était fils de Bloson (ou Blyson) ou, selon d'autres traditions, d'Hérakôn6 — ce dernier nom était peut-être en fait celui de son grand-père. Héraclite était issu d'une famille illustre et sacerdotale. Il renonça en faveur de son frère aux privilèges que lui donnait le statut de descendant de Codros, roi d'Athènes, dont le fils, Androclès, fonda Éphèse. Parmi ces distinctions, on comptait la fonction honorifique de roi ou la présidence des cérémonies de Déméter7. Il lutta contre les démocrates de sa ville, et n'était guère apprécié de ses concitoyens. Son ami Hermodore fut banni de la ville : Bien avant l'heure, il aurait appliqué à la lettre le Connais-toi toi-même, car, disait-il, « il faut s'étudier soi-même et tout apprendre par soi-même »8. Nous ne savons d'ailleurs rien de ses maîtres ; les anciens ne savaient pas où le situer dans la série des philosophes. Il semble donc avoir été un autodidacte. Néanmoins, certains en font un disciple de Xénophane9 ou du pythagoricien Hippase de Métaponte, et Hippolyte de Rome le range parmi les pythagoriciens.
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• Parménide
On ne connaît pas avec exactitude les dates de naissance et de mort de Parménide d'Élée. Sa vie s'étend de la fin du VIe siècle av. J.-C. au milieu du Ve siècle av. J.-C.. Il aurait eu 65 ans quand il est venu à Athènes où il aurait rencontré le jeune Socrate, peut-être âgé de moins de 20 ans, ce qui situerait sa naissance vers 520-5101 Selon Synésios, Socrate aurait eu 25 ans à ce moment, ce qui placerait la naissance de Parménide vers 440. Ces données sont peu sûres ; selon Diogène Laërce2, son acmé se situe dans la 69e Olympiade (504-500), mais d'autres sources la placent dans la 79e. Ainsi, Parménide est-il placé soit avec Héraclite et Empédocle, soit avec Démocrite, Gorgias ou encore Prodicos de Céos.
Parménide était le fils de Pyrès. Il est issu d'une famille riche et puissante. Théophraste déclare que Parménide est un disciple d'Anaximandre et qu'il est le premier à nommer Monde l'Univers4. Proclos dans ses Commentaires sur le Parmènide le nomme pythagoricien, et sa manière de vivre était considérée comme pythagoricienne. Il se lia d'abord en effet avec les pythagoriciens : c'est Aminias qui le poussa à la vie philosophique5,6. Néanmoins, Parménide se rattache plutôt à Xénophane7. Aristote8 est plus réservé sur la question. Il reste que Parménide et Xénophane ont tous deux vécu à Élée, et que l'on peut supposer qu'ils se connaissaient. Ainsi, quant aux influences philosophiques de Parménide, il semble possible d'affirmer que, comme Empédocle, il suivit la vie pythagoricienne sans en adopter les idées, et qu'il suivit Xénophane sur ce point. Il aurait fondé une école comparable aux écoles pythagoriciennes. Il aurait été également disciple d'Anaximène9, mais ce renseignement semble être dû à une erreur de texte. Il eut pour successeurs Empédocle et Zénon d'Élée.
B- La position d’Héraclite et de parménide relative à l’être
Pour les philosophes depuis l'antiquité la question de l'être est à la fois la plus évidente, car la première, et en même temps la plus compliquée, cela car manquant de référentiels, les philosophes ne savent à quoi la rattacher de plus général afin de pouvoir complètement la cerner. Platon pensait que le monde des idées existait de manière concrète, à la manière des êtres réels et donc qu'il représentait une réalité à part entière, alors que maintenant les philosophes admettent que les idées ne sont que des propositions logiques, mais que l'idée d'un cercle, par exemple, n'existe pas comme existe un objet réel. Seuls existent les objets (matériels), c'est-à-dire ceux qui appartiennent au réel. L'homme a constaté qu'il existe plusieurs sortes, plusieurs formes d'êtres, distinguant ainsi le règne minéral, le règne végétal, puis animal, et enfin l'être humain. Les biologistes en considérant que seule la nature fixe les caractéristiques d'un être et donc son appartenance à un des règnes précités, de par son organisme, comprennent qu'un être devient tel lorsqu'il tend à une unité, lorsqu'il vit pour lui et s'oppose ainsi à l'extérieur. Cela devient en effet vrai avec la matière vivante qui donc, encore une fois, tend à unifier les êtres.
C- Définition de l’être
L’être signifie ce qui est, ce qui existe, la réalité, le réel, le fait d'exister. Le non-être signifie ce qui n’est pas, le néant, c'est-à-dire ce qui n'a aucune détermination, pas même celle de l'un. Le devenir est synonyme de changement, de mouvement. L’expérience sensible nous met en présence du devenir (la feuille est verte l’été et devient rouge l’automne). Mais la pensée s’explique difficilement ce changement : la notion de devenir implique en effet un passage réciproque de l’être au non-être. Or rien ne se crée, rien ne se perd.
II- RELATIVITE DE LA VERITE
A- Caractéristiques des sophistes
Les grands sophistes les plus célèbres furent Protagoras, expert en droit, Gorgias, maître de la rhétorique, Prodicos, l'un des premiers à
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