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Phillisophie - religion et croyance

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Par   •  5 Décembre 2020  •  Cours  •  4 638 Mots (19 Pages)  •  368 Vues

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                  Cours de philosophie sur

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(et la technique !)[pic 2]

Quelques définitions

Les arts mécaniques : issu du grec “méchané“ qui signifie machine, mécanisme. Autrefois, le cinéma et la photographie  étaient rangés dans cet art deux arts nés à la fin du XIXe siècle et fondés sur une série d’opérations accomplies mécaniquement par des machines  Par exemple : le procédé chimique d’impression par la lumière, la reproduction de l’image, la rotation de la bobine sur le projecteur, le défilement des images à la vitesse de vingt-quatre images à la seconde etc.  Le XXIe siècle a vu s’ajouter à ces premiers mécaniques ceux faisant usage des nouveaux supports techniques que se sont appropriés les artistes : le CD, le DVD, internet, le multimédia etc.

Une aura : C’est cette qualité que possède l’œuvre d’art qui ne peut être ni reproduite, ni représentée car unique, authentique, originale voire sacrée, par opposition à la production d’objets utilitaires et profanes. L’aura d’une œuvre inspire respect et vénération, semble l’élever au dessus du temps en la rendant éternelle.

Beau: Notion fondamentale de l’esthétique*, défini comme ce qui suscite un plaisir désintéressé. Ainsi la définition kantienne du beau, comme « ce qui plaît universellement sans concept » implique que le beau suscite un plaisir qui n’est pas seulement de l’ordre de la sensation agréable mais qui est un plaisir pour l’esprit pour l’esprit sans toutefois pouvoir être déterminé de manière conceptuelle : en effet, le beau ne s’explique pas grâce à des critères ou des définitions.

Les Beaux arts : L’ensemble des pratiques dépourvues de toute visée technique et utilitaire, n’ayant pour but que de représenter le beau. Les Beaux arts se distinguent en plusieurs catégories : les arts plastiques : architecture, sculpture, peinture et les arts musicaux ou rythmiques : musique, danse, poésie. Cette conception de l’art voit le jour au XVIIIe siècle, au moment où l’art affranchi de la religion et des seules représentations bibliques, saintes etc. , a pu faire l’objet d’une contemplation désintéressée, d’une conservation dans les musées et d’un enseignement scolaire, culturel, académique. Néanmoins, le XIX et le courant romantique donne à nouveau à l’art une finalité qui dépasse la simple représentation du beau : le romantique veut  exprimer son errance intérieure, rechercher le vrai ainsi qu’une dimension différente de la réalité.

L’esthétique : issue du grec “aisthésis“ qui signifie sensation l’esthétique est une discipline qui s’occupe de l’art et des jugements que l’on peut produire sur les œuvre. Ce terme savant a été évoqué pour la première fois par le philosophe allemand BAUMGARTEN à la fin du XVIIIe pour désigner la critique du goût, la théorie de l’art et le discours sur les normes du beau. (à compléter)

Le génie : issu du latin “genius“ qui signifie l’inspiration, la part divine de chaque homme qui nous porte vers une destinée“. D’abord lié à la notion d’inspiration, le génie artistique qualifie la personne dont la création ne saurait être comprise selon les critères humains habituels. Cela suppose qu’elle possède un don ou qu’elle ait reçu une “inspiration divine“. Cette connotation surhumaine s’est quelque peu estompée sous l’influence de KANT qui définit le génie comme la faculté de produire des objets relevant des Beaux-arts* et de créer les règles qui président ç leur exécution. Ainsi, la nouveauté apportée par un génie n’a aucun rapport avec une inspiration surhumaine, elle est le résultat d’une capacité à inventer  des règles… une ligne de conduite inédite.  

Le goût : C’est selon KANT dans la Critique de la faculté de juger: « la faculté de juger le beau », sans aucun intérêt ou calcul. Le mot juger n’est pas à prendre dans son sens premier car il s’agit ici d’être spontané : je suis satisfait ou insatisfait à la vue d’un objet.  Si l’homme  apprécie la vue d’une œuvre, sans qu’il ait un intérêt ou une motivation personnelle, alors, nous dit KANT, tout le monde peut ressentir la même chose.  Le goût est ainsi, grâce à ce désintéressement, la faculté par laquelle on rend un sentiment universellement communicable, car il n’est plus simplement axé sur ma petite personne.  

Médium : terme clarifié et conceptualisé par GREENBERG, critique esthétique américain du XXe siècle, pour désigner le support propre à chaque art, qui permet de définir son domaine spécifique par rapport  aux autres arts. Par exemple : la surface, les lignes et les couleurs sont des données propres à la peinture, de même que les mots pour la poésie, les images mouvantes pour le cinéma, le son pour la musique, les matériaux en trois dimensions pour la sculpture.

Le sublime : Un des deux types de sentiments esthétiques selon KANT (l’autre étant le beau*). Le sublime c’est éprouver les limites de son imagination face à la représentation de l’immensité. Sensation  de vertige, d’angoisse et d’admiration qui nous submerge à la vue d’une œuvre naturelle ou humaine qui nous dépasse : c’est l’homme, bouleversé et violenté dans son être par la magnifique dangerosité de l’art.

Un canon : Ensemble de règles, d’attentes, d’exigences quant envers une œuvre d’art. Le canon c’est la norme, la mesure, l’équilibre : on attend d’une statue grecque qu’elle soit bien proportionnée, solennelle, grave, majestueuse, illustrative de la symétrie humaine : si elle remplit ces critères, on peut dès lors parler d’un canon de beauté : ce qui est conforme à la norme. Ainsi, dans le jargon courant, “un canon“ n’est autre qu’une beauté admise de tous, une personne conforme à l’idée qu’on se fait de la beauté. Le canon est très codé et ne repose sur aucune liberté artistique.

Introduction

Quand on dit d’une chose qu’elle a été faite “avec art“, on veut en général dire qu’elle a été réalisée avec du soin, habilité et goût. Quand on qualifie “d’ouvrage d’art“ des immeubles, des ponts et autres bâtiments, c’est davantage le savoir technique de ceux qui ont conçu l’édifice qui est visé, non leur goût* personnel de ces derniers. A l’inverse, lorsqu’on va admirer une œuvre d’art au musée, le mort art renvoie alors à une toute autre dimension, où le savoir-faire et la technique sont relégués au second plan, pour laisser place à un plaisir qualifié d’esthétique*. Le plaisir suscité par l’œuvre d’un artiste, est bien différent de celui qu’on peut ressentir face aux prouesses techniques, à la dextérité et à l’ingéniosité d’un couvreur ou d’un maçon.

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