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Connaissance des phénomènes sociaux

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Par   •  11 Avril 2021  •  Dissertation  •  3 764 Mots (16 Pages)  •  545 Vues

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 Connaissance des phénomènes sociaux

LA FAMILLE

Problématique : Quels sont les processus de socialisation et les constructions des identités sociales dans la famille.

  1. Quelles sont les fonctions de la famille ?
  2. La diversité des formes familiales
  3. Les conflits générationnels
  1. La génération comme concept clé de l’histoire et de la sociologie
  2. Existe-il un risque d’une « guerre » des âges et comment y remédier
  3. L’exemple de la génération « Z »

INTRODUCTION :

Conflit de génération : Un conflit de génération est la cause d’un sentiment de délaissement des générations les plus jeunes, qui de ce fait se sentent lésées vis-à-vis de l’efficience des transferts publics à leur égard, ou d’une non prise en compte de leur sort par les politiques publics.

Le fait que des personnes appartenant à de différentes générations ne se comprennent pas toujours, peut faire surgir des conflits de génération et engendrer de nombreux problèmes au sein d’une société.

La France a connu de multiples débats sur la question de l’équité intergénérationnelle. Ces débats soulèvent tout d’abord les mesures d’inégalités entre générations mais aussi la définition de ce qu’y est équitable ou non et pour finir sur le choix des indicateurs, cela renvoie donc aux principes de justice sous-jacents. De ce fait il faut s’interroger sur la responsabilité de chaque génération sur le futur de celles à venir. Si l’on prend l’exemple du fonctionnement du système de retraite, se trouvant au cœur de nombreux débats, de celui-ci peut subvenir un conflit générationnel.

Une génération : Une génération est tout d’abord un concept sociologique, aussi utilisé en socio démographie pour désigner une sous-population dont les membres ont à peu près le même âges ou vivant dans la même époque historique, ils partagent donc un certain nombre de pratiques et de représentations, ainsi que de multiples évènements historiques.  

A la lecture de multiples articles de journaux traitant le sujet des conflits générationnels, on peut voir que le terme de « génération » peut renvoyer à des âges différents, mais il fait aussi appel aux différentes personnes au sein d’un même groupe familial ou encore il décrit la génération des actifs cotisant face à la génération des retraités touchant l’AVS. De ce fait la question principale est de savoir si le « conflit générationnel » existe-il réellement et si les différents acteurs impliqués ont le même ressenti.

Dans les sciences sociales, les concepts de génération à étaient l’une des principales notions de ces dernières décennies, dans le cadre de domaines spécifiques tels que la jeunesse, la vieillesse, la famille, incluant ainsi les rapports de générations en tant qu’objet d’étude.

Aujourd’hui son recours déborde plus largement de ses spécialités et peut s’introduire dans les questions d’éducation, de conflits, de changement social.

De plus de nos jours et depuis un certain temps des conflits surviennent dans la relation des enfants à leur parents. L’une des causes de ces heurts est l’aspiration des jeunes à une plus grande liberté, en effet ils veulent s’exonérer des contraintes imposées par les adultes.

La notion de génération est à présent une large utilisation qui à été entreprit en histoire, principalement au cours du XIXe siècle. L’histoire est aujourd’hui à la recherche d’une démarche sociologique et scientifique exigeante et pointilleuse à laquelle se raccroche le recours à la notion de génération tout en offrant un outil méthodologique permettant d’en expliquer et ainsi d’en comprendre les mouvements. Pour caractériser les générations il faut assimiler leurs expériences personnelles ainsi que les cadres sociaux et les évènements auxquels ils se réfèrent.

  1. La génération comme concept clé de l’histoire et la sociologie

L’idée de génération est universelle et en aucun cas nouvelle. Chez les Egyptiens, les anciens grecs ainsi que dans la bible l’ordre tu temps par génération est systématique, il est en effet répandu dans les sociétés que les générations successives servent de repères du temps et du lien avec les temps mythiques. Le concept de génération connait un regain d’intérêts chez les historiens, notamment grâce à un renouvellement des objets d’étude ou encore l’apparition de nouveaux, tels que la jeunesse et les sous-cultures, puis s’implante dans la nouvelle histoire politique. Le recours au concept de génération apparaît dans le courant accordant aux idées et à la culture les rôles principaux pour en comprendre le dérouler de l’histoire. Ce qui va s’appuyer en premier lieu sur une trame événementielle, mais également à l’histoire des mentalités et des représentations pour pouvoir en identifier des cultures politiques. Tout d’abord nous allons voir la construction du concept de génération au cours du temps, pour cela nous allons nous référer à de nombreux philosophes ainsi que des sociologues.

Pour commencer, le terme de génération est vu en premier comme une boucle perpétuelle. Platon, philosophe antique de la Grèce dans son œuvre République (livre VIII) établit les cinq types de gouvernements qui au fil du temps et des générations se succèdent, il définit ainsi cela par un cycle se refermant. Pour Ibn Khaldoun, historien et précurseur de la sociologie c’est également l’idée d’un cycle des générations qui l’emporte et qui emmènera au déclin progressif et inexorable des différentes dynasties que l’on peut comparer au vieillissement naturel de l’être humain. Par la suite, la philosophie politique de Machiavel, penseur et humaniste du XVII-XVIII et de Montesquieu, penseur politique et précurseur de la sociologie, influencée par de grands penseurs tels que Platon ou encore Aristote perpétue l’idée de l’existence de cycles répétitifs à long terme, eux-mêmes étant le résultat d’une perversion des générations successives jusqu’à entrainer l’extrême décadence ainsi cela va inverser les choses et le recommencement du cycle se met en marche, on parle aussi dans ce cas de générations montantes et descendantes. Aujourd’hui encore on retrouve des réminiscences dans de diffèrent thèses conservatrices de certains milieux politiques préférant privilégier l’idée de déclin (de la famille, de l’Occident, des valeurs, des principes…). Par la suite va apparaître la vision moderne des générations qui domine encore de nos jours grâce au climat intellectuel et politique du XIXe siècle. Cette conception, est prioritairement marquée par le « positivisme », c’est un courant philosophique fondé au XIXe siècle qui soumet de manière rigoureuse les connaissances acquises à l’épreuve des faits. Tout particulièrement par l’analyse que nous offre Auguste Comté, fondateur de ce courant. Du progrès lui-même ainsi que l’aspect continue et graduel du renouvellement de l’Homme, ce qui va par la suite permettre l’action, l’influence de chaque génération sur celle qui suit, en faisant découler de ce progrès, le rythme du progrès social et le rythme du renouvellement des générations. Pour Auguste Comté les nouvelles générations représentent une grande force d’innovation qui accentue la partie sociologique du phénomène de la pression des générations les unes sur les autres. Pour poursuivre, il y a la grande importance de l’influence décisive de Dilthey, historien, philosophes et sociologue qui manifeste la prise en compte du temps intérieur permettant d’identifier une génération ainsi que les liens qualitatifs résultant d’une même exposition à des influences déterminées par la contemporanéité et la condition subjective. Nous avons donc vu de multiples conceptions toutes différenciées des unes et des autres, dans cette optique, les générations sont dans leur capacité considérées pour agir sur les systèmes de connaissances, des progrès scientifiques, ou les progrès de la pensée positive.

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