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TP22 : limiter la douleur et contrôler l’inflammation

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Par   •  6 Mai 2023  •  Compte rendu  •  453 Mots (2 Pages)  •  173 Vues

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TP22 : limiter la douleur et contrôler l’inflammation 

Mécanisme de production de prostaglandine responsable de la douleur

Les prostaglandines sont des molécules chimiques libérées lorsque des cellules sont lésées ou agressées. Elles contribuent à l'apparition de certains symptômes de la réaction inflammatoire aiguë en agissant en particulier sur les vaisseaux sanguins ( vasodilatation et augmentation de la perméabilité vasculaire. Plusieurs réactions enzymatiques sont à l’origine de la production des prostaglandines. Tout d’abord, les molécules membranaires sont transformées par la phospholipase en acide arachidonique, qui sera à l’origine des prostaglandines tel qu’on l’observe doc 1. (+ doc 1 p. 336)

En présence de la bactérie et plus particulièrement de la LPS (molécule de sa paroi), les leucocytes présents sécrètent la production de cyclooxygénase, enzyme qui permet de transformer l’acide arachidonique en prostaglandines, molécules inflammatoires. En effet, on observe doc.2 qu’en fonction du temps, l’ensemble noircit après l’association de monocytes et de granulocytes avec la LPS, ce qui signifie que plus de COX sont produites afin de former les prostaglandines.

Pour cette transformation, la COX forme avec l’acide arachidonique un complexe enzyme-substrat (l’acide se loge dans le site actif), et les produits qui résultent de cette transformation sont les prostaglandines comme on l’observe sur le schéma du doc.3.

On peut modéliser l’association de l’enzyme cyclooxygénase avec l’acide arachidonique avec le logiciel libmol :

[pic 1]

Intervention de l'ibuprofène pour empêcher la douleur

À la suite de la réaction, l’enzyme reste identique et on a désormais de la prostaglandine.

C’est dans cette étape de transformation de l’acide arachidonique par la COX en prostaglandines, qu’intervient l'ibuprofène. L’anti inflammatoire (de type non stéroïdien (AINS)) remplace dans l’enzyme COX l’acide arachidonique (autre « clé » dans la même « serrure ») et ainsi, le site actif est occupé et ne peut pas contenir l’acide arachidonique. Ainsi la réaction ne peut se produire. Il n’y a donc pas de prostaglandine. On observe en effet doc 4 que plus la quantité d'ibuprofène est importante, moins l’activité de COX est importante ce qui illustre le fait que l’anti-inflammatoire empêche la réaction enzymatique (de 100% d’activité, elle descend à 0% au fil de l’augmentation du taux d'ibuprofène de 1 E-07 à 1 E-0,4)

[pic 2]

Schéma du rôle de l'ibuprofène dans la réaction enzymatique

[pic 3]

Bilan :

Ainsi, le mécanisme de douleur est produite volontairement par le corps et est la conséquence de la transformation de l’acide arachidonique en prostaglandine par l’enzyme COX. Pour empêcher la production de prostaglandine, il faut donc éviter cette transformation. Dans ce but, l'ibuprofène se loge dans le site actif de l’enzyme, qui est donc incapable d’effectuer la transformation ce qui fait que la prostaglandine n’est pas produite. C’est pourquoi la prise d'ibuprofène empêche la douleur liée à une infection.

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