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Culture générale: la mondialisation.

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Par   •  6 Novembre 2016  •  Cours  •  2 347 Mots (10 Pages)  •  1 433 Vues

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CULTURE GENERALE

Chapitre 1 : La mondialisation

Dans un contexte de mondialisation il faut une réponse adaptée à un concept qui nous échappe. Ex : la réponse au terrorisme ne peut être que globale. La mondialisation est un potentiel de développement mais mets en difficulté des structures non adaptées à la situation.

Dans un contexte de mondialisation, il y a une forme d’uniformisation qui va vers une acculturation ce qui fait ressortir des mouvements identitaires.

Des grandes firmes multinationales vont se délocaliser pour profiter des ressources naturelles mais aussi de la main d’œuvre qui se révèle moins chère ailleurs, ceci démontrant une différence énorme de budget entre les Etats.

Ce mouvement dépasse le pouvoir politique des Etats, ce mouvement économique mets en difficulté les Etats et minore leur pouvoir politique. Ceci entraine un oubli de la notion de citoyenneté. Un citoyen est un individu qui appartient à sa cité et participe véritablement en votant ou en s’impliquant dans sa cité. Dans la mondialisation, on a plus de difficulté à adhérer à un Etat ou se reconnaitre comme un citoyen. Il y a une véritable désaffection face à la chose politique, ce qui n’est pas que purement français, c’est un mouvement général.

Alain Minc dans son ouvrage de la « Mondialisation heureuse » a une vision très libérale de l’économie. Celui-ci a particulière, pour lui la meilleure manière de promouvoir ce mouvement est de le considérer comme un mouvement naturel. Pour Alain Minc « Le marché n’est pas un état de culture de la société, ce n’est pas non plus le choix d’un système parmi d’autre. Pour lui la mondialisation c’est un état de nature ».

Stiglitz, l’opposé de Minc, est keynésien ce qui est de dire que l’Etat a une importance pour intervenir dans l’économie du pays. Stiglitz dit d’ailleurs dans son ouvrage sur la globalisation « Les bienfaits de la mondialisation ont été moins important que ne l’affirme ses partisans et le prix à payer a été plus lourd ». Parmi les méfaits on trouve la destruction de la nature, la corruption à gangréné la vie politique, la rapidité du changement n’a pas laisser le temps aux Etats de s’adapter.

Internationalisation et mondialisation sont assez fréquemment considérées comme des termes synonymes. Toutefois pour de nombreux auteurs il y a une véritable spécificité dans le mouvement de la mondialisation qui atteste d’une véritable mutation de la société, de l’environnement politique, économique et social.

La mondialisation atteste d’une logique spécifique qui va la différencier de l’internationalisation. Si on veut prendre une définition reprise dans des ouvrages d’économie on peut considérer que la mondialisation est « une intégration croissante des parties constituants le tout de l’économie mondiale qui donne à celle-ci une dynamique propre échappant de plus en plus au contrôle des Etats et portant atteinte aux attributs essentiels de leur souveraineté telle que le contrôle monétaire et la gestion des finances publiques ». La mondialisation contribue, contrairement à l’internationalisation, à instituer un nouvel ordre planétaire. Celui-ci est un système organisé principalement par de gros pouvoirs économiques et par le poids exagéré des Firmes transnationale. La mondialisation crée des règles qui bouscule l’ordre préalablement établi.

Cette définition est incomplète et doit être nuancée ceci car la perte de souveraineté des Etats n’est pas due uniquement à la mondialisation, mais aussi notamment à l’UE. Lorsqu’on appartient à l’organisation mondiale du commerce (OMC) notamment, on ne peut pas mettre en place les règles de droit que l’on souhaite. La différence est que cette limite de la souveraineté est acceptée par l’Etat c’est une auto limitation.

Parler de mondialisation c’est évoquer l’emprise d’un système économique ainsi que l’emprise du capitalisme sur l’espace mondial. Cette emprise se manifeste notamment sur le plan géopolitique, lorsque l’on a vu l’effondrement du bloc soviétique qui a fait disparaitre l’un des plus massif obstacle à l’expansion du capitalisme. Lorsqu’on observe la Chine on voit qu’il a été fondé sur le communisme, mais lorsqu’on observe de plus près ce pays il y a un certain nombre de zones qui ne sont absolument plus communiste. La Chine est à deux vitesses ; une Chine très rurale, arriérée et l’autre Chine très ouverte sur le monde.

On observe d’autres Etats d’Amérique du Sud notamment, au sein desquels le capitalisme est largement entré encouragé systématiquement par des institutions financières internationales connues comme la Banque Mondiale ou le FMI. Ces institutions ont été placées en position de force lorsque ces régions ont été frappées par une crise de la dette très importante. Ce qui a été reproché au FMI dans les années 80 a été d’aggraver la situation de crise de ces Etats. Ils étaient constamment en train de rembourser des dettes et à aucun moment ils n’arrivaient à remettre à flots leur compte.  

Le rôle du FMI est d’accompagner les Etats dans leur réforme économique et politique et forcément le FMI a mis son grain de sel et poussait les Etats vers le capitalisme.

L’emprise du capitalisme dépasse largement le champ géopolitique et économique. Dans l’idée de mondialisation il y a l’idée d’une forme de transcendance, il y a ainsi un mouvement dans lequel la logique des systèmes interétatiques est transcendée par une idée de réseau transnationaux. Géométriquement on n’est pas du tout dans le même espace.

On peut dire que la mondialisation est un processus de contournement et d’évitement des frontières physiquement par des Etats. Il est évident que le mouvement de mondialisation a pu commencer grâce/à cause de l’internationalisation.

Cette mondialisation a commencé au 19e siècle avec la révolution industrielle, à ce moment l’Europe domine par son réseau d’échange mondial et deux grands traités sont apparus parmi d’autres et ce au moment où les Etats ont intensifier leurs échanges. Ce mouvement va s’intensifier et après la Seconde Guerre Mondiale va s’ouvrir une nouvelle phase d’internationalisation avec un mouvement encore plus intense que la première période. Ce mouvement conduisant vers une mondialisation peut être symboliser avec l’avènement de l’organisation mondiale du commerce (OMC).

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