Présentation de l’entreprise Zara et de son environnement
Étude de cas : Présentation de l’entreprise Zara et de son environnement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pourqui • 26 Mars 2014 • Étude de cas • 5 369 Mots (22 Pages) • 4 104 Vues
Sommaire
I- Présentation du marché du textile
II- Présentation de l’entreprise Zara et de son environnement
III- Stratégie marketing de Zara
Ciblage et positionnement
Produit : le concept de la marque
Prix
La communication
Distribution
IV- Zara face à la concurrence
Introduction
En 2006, l’habillement représente une part stable de 4,7 du revenu des ménages. (Source : Insee).
Mais le marché du textile est avant tout un secteur instable, sujet à la saisonnalité et aux fluctuations de la mode. Par ailleurs c’est un secteur très concurrencé et atomisé, régi par de nombreuses règlementations et caractérisé par une forte tendance à la délocalisation. Le secteur du textile connaît également une crise depuis quelques années avec l’arrivée de la Chine sur le marché.
Le marché est dominé par plusieurs grands groupes dont INDITEX, société espagnole qui possède notamment l’enseigne Zara. Zara a su se démarquer de ses concurrents et le groupe est désormais n°3 sur le marché mondial et n°1 en Europe. L’entreprise a été a été fondée en 1975 par Amancio Ortega.
Nous pouvons donc nous demander quelle stratégie l’entreprise Zara a adoptée afin de conserver une place dominante sur le marché du textile.
Ainsi, nous étudierons dans une première partie le marché du textile, puis dans un second temps la présentation de l’entreprise Zara et son environnement, dans une troisième partie la stratégie marketing de la marque, et enfin sa concurrence.
I- Présentation du marché du textile
D’après l’Insee, en France aujourd’hui, une entreprise industrielle sur treize travaille dans le domaine de la mode, le secteur emploie près de 130 000 personnes, le chiffre d’affaires du secteur est de 34 milliards d’euros, soit environ 5 % de celui de l’industrie manufacturière (hors industrie agroalimentaire et énergie). L’industrie textile est une industrie très capitalistique, tandis que les besoins en main d’œuvre sont relativement limités.
Historiquement, la France, plus particulièrement le Nord, était le bastion du textile. Après une période florissante, l’industrie a vécu des coups durs et les centres de production ont été délocalisés pour minimiser les coûts. Depuis quelques années, on observe un retour d’activité en France. Cette reprise est due à la présence d’un réel savoir-faire dans le secteur textile et à une volonté politique et économique de réindustrialiser les zones creuses.
Les enseignes ne cherchent plus forcément de gros volumes de production et privilégient le Made in France et le Made in Europe qui deviennent de véritables gages de qualité.
Depuis les années 60, les activités manufacturières ont commencé à déserter la France. Ce phénomène s'est accentué dans les années 80-90 et se poursuit aujourd'hui. En effet, depuis 2000, le niveau de production baisse de 20% chaque année.
Désormais, c'est le continent asiatique qui domine le marché, représentant à lui seul plus de 40% de la production mondiale. Et pour cause, une main d'œuvre peu chère !
Ainsi, pour rivaliser avec cette concurrence, l'industrie textile française à dû s'adapter et concentrer tous ses efforts sur la recherche et le développement. Des efforts qui ont payé car aujourd'hui, la France est le deuxième acteur européen dans la production de textiles techniques, après l'Allemagne.
Aujourd'hui, la création, l'innovation et le marketing ont largement pris le pas sur la production. De ce fait, des textiles de plus en plus innovants et performants voient le jour et contribuent à la création de produits aussi divers que les articles de sports, les bateaux, les produits médicaux ou encore les revêtements routiers.
Au niveau de la vente, l’émergence du e-commerce a créé de nouvelles opportunités que les acteurs du secteur textile ont su saisir. Les choses évoluent en magasin notamment avec la mise en place d’offres multicanal.
Dix ans après son apparition, le e-commerce représente approximativement 10% des ventes de prêt-à-porter en France (Source : Fevad). Il est destiné à prendre plus de parts de marché dans les années à venir. Cependant, avec la multiplication des sites e-commerce, on arrive à une maturité du marché.
Au premier trimestre 2013, la croissance des ventes de prêt-à-porter jusqu’ici bon élève du e-commerce français- a baissé de 7% par rapport au premier trimestre 2012. De nouvelles problématiques ont donc émergé pour les enseignes textiles présentes sur le web. Avoir le plus de trafic possible sur son site et faire du volume ne suffit plus pour être en croissance. L’enjeu est donc la maîtrise de ses coûts.
Après plusieurs années le public a un autre rapport au textile. Les vêtements sont devenus des axes d’identité sociale et ne servent plus simplement à s’habiller. Une tendance au Do It Yourself est en train de naître et des blogs mode fleurissent chaque jour sur la Toile, permettant à chacun d’exprimer sa personnalité.
Le web fait l’objet d’une effervescence particulière. Beaucoup de nouveaux acteurs émergent pour répondre aux problématiques d’amélioration du parcours client et de personnalisation de l’offre produit sur Internet. Le marché du textile est un marché qui est très ouvert à l’innovation pour aider toujours plus les clients finaux lors de leur shopping en ligne.
Il y a quelques années, acheter des vêtements sur Internet était inconcevable puisque l’essayage n’était pas possible, depuis 2010, il prend des parts de marché de plus en plus importantes dans les ventes de textile et d’habillement. Le prêt-à-porter a même fait son entrée dans le top 3 des biens les plus achetés sur Internet.
Le marché de l’habillement fonctionne très bien sur internet. La tendance est à une nette augmentation de la part de marché de la vente en ligne par rapport aux autres canaux de distribution. La part de la vente en ligne représente quant à elle plus de 10% des dépenses d’habillement des
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