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Les revenus primaires

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Par   •  21 Juin 2017  •  Cours  •  934 Mots (4 Pages)  •  680 Vues

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Les revenus primaires

1/ L’origine des revenus primaire

La valeur ajoutée mesure la richesse crée part l’activité de production marchande et non marchande. A ce titre, elle est à l’origine de tous les revenus distribués aux agents économiques

A/ Le partage de la valeur ajouté

La valeur ajoutée est répartie entre :

- Les prélèvements effectuer sur la production au profit des administrations. C’est impôts sur la production sont très (TIPP, taxe à l’essieux, taxe professionnel) et constitue une part relativement faible et constante de la richesse nationale, entre 5 et 7% du PIB. Ils sont du part les entreprises quelques soit leurs bénéfices. C’est prélèvement prouve leurs justifications économiques dans la faite que les administrations mettent à la disposition de la collectivité des services non marchand

- La rémunération du facteurs travail et du facteur capital

Le facteur travail est rémunéré par les salaires et les charges sociales (charge salariale et patronale). Si du point de vue des entreprises cela représente le coût du travail en revanche du point de vue du salarié salaire et charge sociales versé aux organismes de protection sociale sont l’équivalent de sa rémunération en effet l’ensemble des cotisations est assimilable à un salaire différé dans le temps

Le facteur capital est rémunéré part le profit. Les entreprises évaluent leurs ^profits par le bénéfice net (résultat net après impôt). Le bénéfice net peut être soit distribué aux associés sous forme de dividende soit conservé par l’entreprise pour financier ses investissement futur (capacité d’autofinancement). La comptabilité nationale mesure la part revenant au capital en calculant le capital brut d’exploitation (BE). Le BE ce calcule a l’aide de la formule suivante :

- EBE = Valeur de la production – (coût salarial + impôts sur la production)

Alors que la part des salaires dans la valeur ajoutée était de l’ordre des 70% au début des années 80, elle est inférieure à 60% aujourd’hui. Dans le même temps la rémunération du capital a nettement progressé de l’ordre de 10% du PIB. Le partage de la valeur ajoutée conduit souvent les groupes sociaux à s’opposer. En effet lorsque ce partage est favorable aux salaires cela entraine la diminution des profits. Les apporteurs de capitaux peuvent alors s’inquiéter d’une diminution des dividendes versé ou de la capacité d’autofinancement de l’entreprise. A l’inverse, si le partage de la valeur ajoutée est favorable aux apporteurs des capitaux, les salariés s’estiment lésé ce qui peut entrainer de nombreux mouvements sociaux (conflits, manifestation, grève...)

B/ Un partage, source de débat

Pour les libéraux, la diminution de la part des profits dans la valeur ajoutée réduit l’incitation a investir et part la même la croissance économique est l’emploie. Les libéraux sont donc favorables à la mise en place d’une politique de l’offre visant la restauration des profits des entreprises.

Pour les keynésiens au contraire, la diminution excessive de la part des salaires dans la valeur ajoutée peut engendrer une contrainte de débouché pour les entreprises.

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