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ECO3003

Étude de cas : ECO3003. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2017  •  Étude de cas  •  2 058 Mots (9 Pages)  •  1 600 Vues

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  1. Comparez les caractéristiques de chacun des paradigmes néoclassiques et institutionnaliste, soit les fondements du fonctionnement du marché du travail, l’affectation des emplois, la répartition des revenus et les théories associées.

Dans le paradigme Néoclassique, le fonctionnement du marché du travail est régi par les prix. Il s'agit d'un marché d'offre et de demande pur. L’analyse du fonctionnement du marché est basée sur deux principes, soit que les gens ont des comportements rationnels et ils cherchent constamment à maximaliser leur satisfaction et que le marché est au cœur de l'équilibrage économique. Les grandes théories qui lui sont associés est la théorie du capital humain (une personne investie en soi-même pour avoir de meilleures conditions d'emploi) , la théorie de la prospection d'emploi (explique le chômage volontaire, le temps étant considéré comme un investissement pour se trouver un meilleur emploi) ainsi que la théorie des contrats implicites (l'invariabilité des salaires est due à la rigidité des salaires établis dans les ententes salariales) . Le fonctionnement du marché du travail dans le cas du paradigme institutionnaliste, regroupe des théories qui ne se servent pas du marché comme modèle de base et appui plutôt leur pensé sur les institutions, comme les gouvernements et les syndicats, les règles régissant les organisations et les conventions. Pour eux, le marché doit être bien encadré pour qu'il atteigne son plein potentiel. Ses grandes théories sont la théorie de la régularisation, la théorie de la segmentation du marché du travail et la théorie des marchés internes.

Dans la théorie Néoclassique, l’affection des emplois aux individus passe par le mécanisme du marché. Tout est une question de mécanisme concurrentiel. L’allocation des emplois est régis par des prix fixés par les concurrents. Les Néoclassiques estiment que l’affection des travailleurs dans les emplois se passe de la même façon que l'offre et la demande pour une marchandise, soit par les  prix résultant du marché de la concurrence. Le paradigme institutionnaliste quant à lui ne pense pas de la même façon pour l’affection des emplois. Il croit que les gens sont affectés à un travail par le moyen de mécanismes institutionnels qui est défini par les rapports sociaux, et plus particulièrement par le mécanisme des marchés internes du travail. Cette dernière explique l'affectation par les facteurs de nature institutionnelle au contraire du jeu des prix dans un marché concurrentiel.

Pour ce qui est de la répartition des revenus entre les salaire et les profit, les Néoclassiques croient qu'elle est conduite par le bon fonctionnement du marché concurrentiel, le mécanisme des prix et les conditions techniques de production dans l'entreprise. De part cette école de pensé, ils sont contre toutes formes d'intervention par les syndicats ou des gouvernements en vue de modifier les prix ou les salaires. Il croit que cela serait très perturbateur le marché. Il en résulterait que le potentiel maximal de production ne pourrait jamais être atteint. Le paradigme institutionnaliste quant à lui pense que la répartition des revenus est le résultat d’une évolution historique et du jeu d’institutions et de règles ou de conventions agissant sur le système d’emploi. Ces institutions sont les syndicats, les organisations patronales et les gouvernements. Ils croient aussi que certains facteurs macroéconomiques sont à prendre en compte, comme le niveau de l'emploi et du chômage ainsi que le niveau de la demande pour certain produit.

  1. Supposons que vous vouliez vous acheter un pantalon et une chemise.

a) Expliquez, à l’aide de graphiques, les éléments d’analyse du point de vue du consommateur, dans une perspective néoclassique.

Un consommateur aura tendance à vouloir acheter plus d'un élément si celui-ci est moins cher. C'est ce qu'on appelle la loi de la demande. Si les chemises se vendent seulement à 1$ l'unité, il se peut que l'acheteur en veulent plus qu'une. Si au contraire elles se vendent à 100$ chaque, il ne voudra pas en acheter autant.

Peu de gens ont un budget illimité. Le consommateur doit donc s'en tenir à une contrainte budgétaire, qui ne lui permet pas d'acheter tous les éléments dans les quantités qu'il désire. Pour faire des choix, il doit se restreindre à son budget et à ce qui lui offre le plus grand niveau de satisfaction. C'est ce qu'on appelle l'utilité marginal de la consommation. Plus on consomme d'un produit, plus la satisfaction que l'on obtient diminue. Il faut donc, pour l'acheteur, qu'il trouve les combinaisons d'achats qui font son bonheur, et ceux-ci sont appelés les courbes d’indifférences. Peut importe celle choisie, le consommateur sera aussi heureux. Plus la courbe est vers la droite, plus le consommateur sera satisfait de ses choix. Par contre, le courbe doit aussi toucher à la droite budgétaire pour ne pas dépasser le budget. Supposons que le client a un budget de 200$ pour ses achats, et que chaque pantalon et chemise coûtent 50$ chaque. Il peut donc avoir soit quatre pantalons, soit quatre chemises, soit trois pantalons et une chemise, soit trois chemises et un pantalon, etc. Au final, il choisira l'option deux chemises et deux pantalons, car c'est l'option qui se trouvent sur la courbe d'indifférence la plus à droit et qui respecte sa contrainte budgétaire.

[pic 1]

b) Présentez ensuite les éléments d’analyse du point de vue de l’entreprise, dans la perspective néoclassique. Illustrez vos propos à l’aide de graphiques.

Au contraire des consommateurs, les entreprises sont plus enclines à vouloir produire plus si les prix d'un bien est plus élevé. C'est ce qu'on appelle la loi de l'offre. Si un produit se vend à 100$ au lieu de 1$, les entreprises vont vouloir en produire plus, dans le but de faire plus de profit. Une fois l'offre et la demande rassemblées, c'est ce qui fixe les prix d'un produit.

Le but de l'entreprise est donc de maximiser ses profits. Pour ce faire, elle doit procéder à des calculs, dans le cas présent le calcul des coûts de production. Plusieurs types de coût entre en ligne de compte, soit les coûts fixes, les coûtes variables, le coût total, le coût total moyen, le coût variable, le coût fixe moyen et le coûts marginal. Le coût fixe moyen est le seul qui diminue plus la production augmente. Pour les autres coûts, ils diminuent, puis rendu à un certain plancher, ils commencent à monter., dû aux capacités limités des machines ou encore les augmentations de coûts variables que sont les salaires. L'entreprise veut donc que son coût de production soit le plus bas possible pour que ses profits soient plus important. Dans le cas de la concurrence parfaite où le marché dicte les prix, les producteurs doivent s'assurer que leur coûts de production ne dépassent pas les prix de ventes, sans quoi ils perdraient de l'argent. L'entreprise décidera donc de produire le niveau où le coût marginal est égal au prix du marché.

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