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Étude du roman Orages d'acier d'Ernst Jünger

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Par   •  8 Mai 2015  •  3 087 Mots (13 Pages)  •  1 273 Vues

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SUITE YOUNGER (ratraper premier cours)

Très souvent on a opposé younger aux écrivains pacifistes qui dénoncent l’horreur de la guerre or on relève chez Y une vision passionnelle de la guerre qui a donné à bcp de lecteurs l impression d’une œuvre militariste or il y a sans doutes des malentendus & erreurs d interprétations qu’il nous faut éviter et aborder de front.

D abord le narrateur rend compte d’une forme d’enthousiasme à participer à la guerre, on peut même parler de ferveur & on peut considérer que cette ferveur a des raisons culturelles, elle est e fruit d’une educatO , Y est un jeune engagé volontaire (19 ans) et reçoit une instruction militaire de kkes semaines et donc on entend dans orage d’acier cette sorte d’impatience à laisser de côté la volonté individuelle pour rentrer

Education de culture de guerre « les laminoires du front » là ou on est laminés, écrasés, par la puissance du feu, même les laminoires du feu ne vont pas affaiblir cette ferveur & encore moins la convertir ou a démystifier, Y parle de l’haleine du combat nous frôlait , idée de comunion qui apparait à la page 10 vient renforcer cette impression de participer à une entité plus vaste, de participer à une puissance. On remarque d ailleurs qu il n est pas quesition d affronter l adversaire mais plutôt de participer à l lutte en tant que telle, à cette puissance. Impression que l adversaire, avant d etre la cible, l objectif, est d’abord celui qui rend le combat possible et à ce titre il bénéficie (l adversaire) d’une forme d’aura , de gratitude, qui empeche la guerre d etre reduite à n etre qu’une épreuve de haine, très peu de place chez Y pour la haine , il ne s agit pas d hair l adversaire mais d aimer le combat, œuvre qui prone l action de se battre. Il faut un adversaire et ce dernier bénéficie de cet aura qu’a le combat. Mais cet enthousiasme théorique se heurte à la vision de la mort et on ne peut pas négliger le fait qu’il y a chez Y avant l épreuve du feu le baptême de l’horreur, la vision des cadavres : p11, une des premières occurrences : « groupe noircis, portant sur des baches, des balots noirs, j’eus une sensation etouffante d irréalité quand mes regards se fixaient sur (..passage gore..)

Comme si la guerre quittait son premier masque, « son masque de bonomie » = au début ça parait facile, mais à la vision de ces mourants/cadavres la guerre cesse d etre une idée pour devenir une réalité mais perçue d abord comme une irréalité , chez Y, la fin de l’illusion épique ne signifie pas l’effondrement de l’enthousiasme, plutôt sa transformation qui va dans le sens d’une consolidation, le combat est plus désirable que la vision de ces corps disloqués, il distingue d ailleurs les cadavres et le combat, le combat cst la vie, ces corps sont la mort.

Série de visions, « il reconnait la presence sur le champs de bataille d’un grand péril inconnu » il ajoute « ce fut la marque de ces 4 années passées dans l ombre de la mort » ce n est plus une idée de la guerre qu il a en lui, mais il est vraiment confronté à la réalité de la guerre, d autant + troublant chez Y que l impression de décéption est fortement marquée, en lieu du combat désiré le monde de la tranchée se révèle très vite monotone, « peu conforme à notre naturel » p19,20, il faut affronter un heroisme peu conforme à notre naturel, l heroisme contre nature permet d affronter la monotomie des tranchées : deux types d heroisme : heroisme eclatant, & heroisme sans éclat, pas du tout lié au courage, exige un don de soi qui n a rien d exaltnt et prend la forme d un sevage terne fait de taches ingrates & répétitives, le temps n est pas celui de l action mais du travail social. KKechose qui vient complexifier le rapport à l heroisme du combat. Lheroisme en tant que tel se déploie tjs chez Y sur ce fond monotome et si l on s interesse à cet heroisme du combat, « sa passion du risque tout » sa passion pour les combats est à la limite de la folie, du mépris de la mort. Il analyse avec soin son apprentissage de la G, il débusque toutes les fausses raisons qu’on peut avoir d etre courageux et en particulier il y en a une qu’il v très vite rejeté : la naïveté protectrice de l’inexpérimenté ce qu’il appelle lui-même p38 le courage de l inexperience. P37 il dit qu il était d abord au debut un ignorant, un bleu insouciant, qui va sans crainte au combat, pas parce qu’il est courageux, mais parce qu’il n a pas conscience des dangers. S apparente au récit de formation puisque le narrateur se defait une à une des raisons illusoires qui font le faux héroïsme, cf montaigne qd il parle, l’homme qu’il connait le mieu cst lui car source de connaissance. Les mécanismes interieurs sont ceux qu’il connait le mieux, pas de narcissisme chz Y mais une source de connaissance, comme M, Y pourrait dire qu’il est la matière de son livre. L écriture va prendre la forme d’une phénoménologie, il se prend à noter, à décrire ce qui est, sans lyrique (avec des notations sensibles) mais pas de révolte contre l’ordre qui précide à la guerre. On pourrait croire à de l indifference, il s agit plutôt d’un forme d acceptation que la guerre peut avoir d’inhumain. La guerre, la violence, tout ça fait parti de ce qu’est la guerre, forme d’adhésion à l’environnement, fait d adhérer à l environnement « guerre »

P 33 : « un jeune gars se tordait dans un trou d’obus avec sur le visage cette teinte terreuse qui annonce la mort » p 35 « debout mon gars on s en va (…) gerbe sifflante d une mitralleuse (…) odeur douçâtre, chair de poisson decomposée luisait d un blanc verdâtre, près de mois une forme humaine, sac haut chargé sommet d une gamelle ronde, pas affaire à un vivant (…) autres cadavres pourris, danse macabre… » répétition des notations insoutenables fait partager au lecteur ce qu’on pourrait appeler une familiarité forcée avec l’inacceptable et ce que met en évidence Y c st ce processus de banalisation qui à la fois fait des cadavres « des compagnons de vie » des présences, et en même temps ils ne sont jamais transformés en chose sans importance : familiarité/répulsion

Lapalissade non volontaire mais qui traduit ce melange de familiarité et de rejet du soldat qui cotoie l horreur à chaque pas mais finit par etre contraint de faire taire son dégout. Impression que ce silence du narrateur qui apparait comme pesant chez Y, silence volontaire, absence de commentaire voulue, concertée, ça dit bien la condition du soldat qui est obligé à faire taire en lui la voix de l’indignation, la voix de la répulsion, seules quelques brèves remarques vont entendre le caractère indélébile du spectacle de l horreur, ex p36 : étrange

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