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« une vie » de Guy de Maupassant

Dissertation : « une vie » de Guy de Maupassant. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2017  •  Dissertation  •  948 Mots (4 Pages)  •  3 875 Vues

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Introduction :

Le roman « une vie » de Guy de Maupassant est paru en 1883. Ce roman retrace le parcours de Jeanne de Perthuis de Vauds, jeune fille de 17 ans tout juste sortie du couvent et rêvant de bonheur, d'amour et de liberté. Tout au long de ce roman, nous verrons l'évolution de ce personnage, dont la vie ne sera qu'une succession de déceptions qui sont très loin de tout ce qu'elle a pu imaginer en sortant du couvent. Parmi les nombreuses expériences qu'elle a vécues, un mari violent et un accouchement dans de terribles circonstances. Dans ce commentaire, nous allons étudier un extrait du chapitre VIII de ce livre, plus précisément la scène de l’accouchement.

Dans un premier temps, nous verrons en quoi cette scène est réaliste, puis, dans un second axe, nous ferons une fine analyse psychologique où règne un mélange de jalousie et de révolte. Enfin, dans un troisième et dernier axe, nous verrons la découverte de la maternité de la part du personnage principale, Jeanne.

Axe 1, phrase d'introduction et paragraphe a :

Dans cette scène de « Une vie », Guy de Maupassant cherche à représenter une scène réaliste. Ainsi, les souffrances de Jeanne sont très soulignées dans ce roman. Elles ne sont ni exagérer, ni minimiser, elles sont présentées telles qu’elles sont et le champ lexicale des peines est important :  

Le texte suit le déroulement de l’accouchement et de la souffrance qu'il lui est liée, composé d’une série de courts paragraphes, il présente les étapes de l'accouchement, les moments de douleurs et de souffrances alternant avec des moments d’apaisement et de lucidité. La douleur est évoquée par de nombreux termes, elle atteint son point culminant jusqu’à la délivrance où elle disparaît : « et sa souffrance s’apaisa ». Les  «douleurs » au pluriel semblent surprendre Jeanne : « les douleurs reprirent tout à coup avec violence, et devinrent bientôt épouvantables », elles provoquent même la peur « épouvante » ou « effroi », « épouvantables » et « mais une convulsion effroyable la saisit » les adjectifs utilisés montrent à quel point elles sont insupportables. L'utilisation du mot « tortures » montre qu'il s’agit de souffrances particulièrement longues et insupportables. La douleur la dévore de l’intérieur comme le montre l’emploi du verbe « déchirer » et du mot « entrailles » : lui « déchirait si cruellement les entrailles ». Ce verbe à l’imparfait exprime l’idée d’une déchirure qui dure longtemps. L’adverbe « cruellement », précédé de l’adverbe d’intensité « si », à qui répond plus loin l’adjectif « cruel » : « un spasme si cruel ». Le narrateur souligne la gravité avec l’adverbe d’intensité « si ». De même, la crise est quantifiée par l'expression « tellement violente ».

Axe 2, phrase d'introduction et paragraphe a :

Trahie par Rosalie et son époux,  Jeanne développe des sentiments de haine envers ses deux personnages :

Lorsque Jeanne s’aperçoit de cette trahison, elle exprime un sentiment de jalousie et de mépris envers Rosalie et son enfant, fruit de cette trahison. Rosalie, par avant considérée comme une amie de Jeanne, est maintenant détestée et maudite par celle-ci.

Jeanne est presque en train de mourir, elle subits des souffrances incroyables, or Rosalie n'avait presque pas souffert lors de son accouchement : « elle n´avait presque pas gémi, l’enfant bâtard était sorti sans peine, sans tortures. »  ce qui explique la jalousie de Jeanne qui ressent un sentiment d'injustice face à Rosalie. Ce sentiment et ces souvenirs : « en se rappelant ce jour où sa bonne était tombée aux pieds de ce même lit » qui sont toujours avec Jeanne, même lors de son accouchement, la tuent et la torturent peu à peu, jusqu’au moment où elle se révolte jusqu’à : « un besoin de maudire ». Ici en témoigne le sentiment gardé par Jeanne, un ressentiment, envers Rosalie, qui la détruit peu à peu.

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