Vaudeville : un théâtre qui mérite qu’on s’y intéresse

Le vaudeville : un théâtre qui mérite qu’on s’y intéresse.

Personnellement, le sujet que j’ai choisis ne m’a pas du tout paru barbant ou inintéressant. Etant donné qu’on en a parlé en classe, j’ai pu m’en faire ma propre idée. En effet, le vaudeville est un théâtre qui mérite qu’on s’y intéresse et c’est ce que j’ai fait, je m’y suis intéressé de plus près.

Il faut tout d’abord se mettre en tête que le vaudeville était au départ, non pas un genre théâtral mais un type de chanson populaire. Il est né à la fin de la guerre de Cent Ans et on associe sa création à un certain Olivier Basselin.

Ce sont les comédiens italiens et après eux, les théâtres de foire qui se mirent à introduire des airs chantés dans leurs spectacles donnant naissance à la « comédie en vaudeville » abrégée par la suite en « vaudeville » tout simplement. Ce genre, dont la caractéristique principale était d’entrecouper des scènes parlées et des scènes chantées, s’imposa après la révolution française. Il fut très prisé tout au long du 18e siècle et il connut son apogée au 19e siècle. C’est à ce moment-là que le public bourgeois vient s’en mêler. En effet, ce dernier, demandeur de divertissement, de légèreté et de drôlerie, n’est pas assez satisfait par cette comédie sérieuse rythmée par les vers. C’est alors qu’il se diversifie petit à petit et commence à se métamorphoser. Fondé au départ sur les calembours et les numéros d’acteurs, le vaudeville se dote d’une construction rigoureuse et savante rythmé cette fois-ci par les quiproquos et les coups de théâtres. Il va par la suite donc perdre sa dimension musicale, qui sera reprise pas l’opérette, pour se fondre avec la comédie de mœurs.

Le vaudeville fait désormais partie des pièces de théâtres donc, qualifiée de comédie. Et comme toute comédie, celle-ci doit faire naitre le rire chez les spectateurs. Comme on a vu en classe, il existe différentes façons d’opérer et on en retrouve beaucoup dans les vaudevilles.

L'argument le plus caricatural du vaudeville est l'adultère et les "portes qui claquent" : les trois personnages essentiels sont le mari, la femme et l'amant qui se succèdent rapidement sur scène. Les personnages sont très typés et également caricaturés. C’est là qu’on retrouve le comique de situation avec les quiproquos comme je l’ai dit précédemment ainsi que les rencontres fortuites ou les imbroglios qui sont des rencontres confuses, des embrouilles.

Vient ensuite le comique de gestes donc c’est l'ensemble des jeux de scènes qui provoquent le rire : coups, gifles, bastonnades, chutes etc. Les personnages ne font pas que se taper dessus. En effet, ils se crient également dessus et c’est là qu’intervient le comique de mots. Il exploite les ressources du langage : répétitions, jeux de mots, calembours, déformations, recours au jargon, aux dialectes. On a presque tous assisté aux moins à une scène de ménage. Autant dire que ce genre de théâtre est vraiment vivant avec beaucoup de rebondissements. Il est indiscutablement sortis de son côté assez sérieux qu’il était auparavant. Le dernier comique qui est important est celui de caractère. Les acteurs doivent faire vivre le personnage et en faire une caricature bien spécifique fondée sur la

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