LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Tristan Et Iseult

Rapports de Stage : Tristan Et Iseult. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2015  •  1 443 Mots (6 Pages)  •  1 321 Vues

Page 1 sur 6

Légende celtique qui a inspiré Béroul et Thomas au Moyen-Âge qui en ont fait un récit traduit de l’ancien français au français moderne par plusieurs personnes dans le courant du XXe siècle comme Bédier ou encore Daniel Lacroix et Philippe Walter qui ont traduit l’extrait étudié. Ce genre de récit, la littérature courtoise (→ cort (cœur) → lieu où résident les gouvernants → Cours) nait après la chanson de Geste (célèbre les exploits guerriers, des chevaliers et en fait l’éloge grâce à des hyperboles qui les transforment en personnages extraordinaires (registre épique) : La chanson de Roland) afin de polisser tous les seigneurs, les chevaliers, cette littérature instaure donc un raffinement entre les hommes et les femmes et un cort d’amour (cours d’amour). La littérature courtoise est un phénomène social dont le thème principal est l’amour. Elle est aussi désignée sous l’appellation fin’amor (amour/mort). Ce n’est pas par hasard, la littérature courtoise mêle intimement l’amour et la mort. Avec Tristan on a pour la première fois un chevalier qui meurt par amour.

L’extrait intervient dans le récit, après que Tristan ait épousé Iseut aux mains blanche et qu’il se soit fait blesser au cours d’un combat. Il envoie Kaherdin chercher Iseut la blonde pour la revoir une dernière fois ; s’il la ramène il doit hisser au mât de son navire une voile blanche sinon la voile sera noire. Iseut aux mains blanches lui annonce que la voile est noire au lieu de blanche et Tristan meurt de douleur car il croit qu’Iseut la blonde ne l’aime plus.

Dans ce texte, on remarque que la composition présente des qualités picturales puisqu’elle fait penser à un triptyque dans la mesure où il y a trois parties qui se complètent et mettent en valeur la mort des amants.

L’ensemble de l’extrait fait preuve d’une grande qualité théâtrale car il y a une grande place donnée à la voix des personnages grâce aux discours directs prépondérants. A noter le discours indirect libre ligne 34-35.

Tristan parlant seul comme à lui-même et s’adressant à Iseut la blonde absente lors de son discours se transforme en monologue, prosopopée (=lorsqu’on s’adresse à une personne morte, absente ou à une entité comme la beauté). Il en est de même pour Iseult qui s’adresse à Tristan qui est mort, il s’agit d’un monologue et d’une prosopopée.

Dans ce passage on trouve énormément de verbes de mouvement ce qui rend la scène vivante et permet de visualiser la gestuelles des personnages comme si ils étaient des acteurs : ligne 1, 5, 8, 12, 19, 29, etc.

De même le texte repose sur une alternance entre lieux clos (chambre) et lieux ouverts (rues de la ville), entre intimité et sentiments collectifs. La foule qui exprime la douleur des amants peut faire penser à un chœur antique, ce d’autant plus qu’un vieillard en donne l’explication à l’image du coryphée (=chef de chœur). La mort des deux amants (en parallèle se veut évidemment théâtrale.

Première partie :

L’extrait démarre par la peinture des attitudes de Tristan qui apparait comme un héros n’ont pas faisant des actes extraordinaires mais comme une être vulnérable blessé à mort d’où le champ lexical de la souffrance moral (« angoisse », « tourments » ligne 1 à 5) doublé par la souffrance physique (« il se tord de douleur »). A noter le champ lexical de la plainte (« il se plaint », « il soupire », « il pleure »). Ainsi que la métaphore du verbe sombre à la ligne 1 dans « sombre dans l’affliction » (=tristesse). La répétition de l’adverbe « souvent » qui lui donne l’impression d’une attente interminable.

Au début, la première péripétie est conduite par Iseut aux mains blanche qui apparait dans le personnage du traite, du félon. Elle ment et ne tient pas sa promesse de fidélité envers son mari. C’est d’autant plus grave qu’elle invoque le nom de Dieu ligne 9 et qu’elle le rend complice de son mensonge.

A noter que dans Tristan et Iseut, et les romans courtois, Dieu est souvent invoqué car il est symbole de la vraie justice.

Dans les lignes 9 à 11, on ressent une certaines perfidie puisqu’elle dit espérer une bonne nouvelle alors qu’elle sait qu’elle va mentir. Elle reçoit son châtiment aussitôt puisque Tristan va détourner son attention d’elle

...

Télécharger au format  txt (8.6 Kb)   pdf (100.6 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com