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Thérèse Desqueyroux, incipit, François Mauriac

Commentaire de texte : Thérèse Desqueyroux, incipit, François Mauriac. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  405 Mots (2 Pages)  •  1 334 Vues

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Note de lecture : l'incipit de Thérèse Desqueyroux de François Mauriac

Nous pouvons mieux percevoir les trois niveaux du recit apres avoir analysé l'incipit de Therese Desqueyroux. Ces trois niveaux sont : la fiction, la narration et la mise en discours de cette fiction.

Tout d'abord, l'incipit se déroule à Argelouse dans la soirée. On apprends a connaitre Thérèse car le premier chapitre est essentiellement centré sur elle. Ceci ne nous empeche pas de découvrir l'existence d'autres personnage tels que Mme Larroque, Mr Duros ou le mari de Thérèse, Bernard Desqueyroux. Ensuite, les lieux sont tous precisement détaillés. De ce fait, il nous est plus simple d'apprendre l'hisoire petit à petit. On comprend donc que Thérèse sort du tribunal suite à un procés dont elle était l'accusée. L'exclusion de Thérèse par rapport aux deux hommes qui l'entourent semble tout a fait coherente. En effet, l'atmosphere assez lourde de l'incipit et les actions s'y produisant nous le prouve. Nous pouvons egalement déduire que Thérèse se sent dans une profonde solitude. Elle est rejetée par son père qui lui est totalement indifférent. Enfin, il est evident de dire que la fiction est manifesté par l'espace et le temps.

Le narrateur est hétérodiégétique, il est non représenté en tant que personnage dans la fiction. Dans cet incipit, les focalisations sont variables. La focalistion interne entre le père de Thérèse et Thérèse elle-même est alternés. Malgrés quelques analepses et prolepses nous permettant de mieux situer l'histoire dans le temps et de mieux la comprendre, le temps de la narration rest totalament chronologique. L'alternance entre des scénes/dialogues et des sommaires caracterise la vitesse de la fiction.

La solitude est illustrés par l'image de l'enfermement de Thérèse qui est "comme un être menacé d'étouffement" (l. 54) et par les monologues intérieurs. Il est évident que Thérèse n'est pas considéré par son entourage comme une personne mais bien comme un objet dont personne ne porte attention. La solitude exprimée par Thérèse grâce aux lexiques de l'exclusion et de l'étouffement mais aussi grâce aux sous-entendus des dialogues nous est également et principalement illustrés par la mise en discours.

Après l'analyse de cette incipit, nous avons pu découvrir la fiction et le personnage exclu qu'est Thérèse. Chaque niveau de récit renforcent cet état de solitude vécu par Thérèse.

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