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Résumé du roman "les Faux-monnayeurs" d'André Gide.

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Par   •  21 Avril 2013  •  Commentaire de texte  •  378 Mots (2 Pages)  •  1 150 Vues

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Résumé:

"Les Faux-monnayeurs" est le seul roman d’André Gide, qu’il a publié en 1925. Ce roman multiplie les personnages, points de vues narratifs et intrigues secondaires diverses autour d'une histoire centrale, celle d’Olivier, Bernard et Edouard.

Le passage étudié, extrait du chapitre 5 de la troisième partie va de "Le petit Georges n’était point seul..." jusqu'à "pour le moment". Le chapitre 5 s’est jusqu’à ce moment attardé à retranscrire les retrouvailles entre Olivier et Bernard, à rapporter leur conversation. Mais tandis qu’ils discutent, Olivier aperçoit son jeune frère Georges et tente de se dérober à sa vue. C’est dans ce passage qu’il est pour la première fois question de l’utilisation de la fausse monnaie, fausse monnaie au sens propre.

I. Une forme déviante de l’amitié

1) Une amitié hiérarchisée

2) Le principe de l’émulation : source de faux-semblants

3) La mauvaise influence de Ghéridanisol

II. Strouvilhou, un personnage maléfique

1) L’instigateur de la fausse monnaie

2) Un maître chanteur

3) L’art de l’ironie

Résumé

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Extrait du document:

La conception de l’amitié dans le passage ne correspond pas vraiment à l’idée classique que nous en avons. L’amitié implique généralement une estime et une sympathie réciproques entre les personnes, personnes qui aiment à se considérer sur un même plan, à se trouver des points communs, à se positionner sur un pied d’égalité. Or, ici, l’amitié est véritablement hiérarchisée et chaque personnage tient une place bien précise. La hiérarchie est établie dès le début de l’extrait puisque les personnages prennent successivement la parole «du plus faible au plus fort». Le jeune Philippe Adamanti, surnommé Phiphi, se trouve vraisemblablement en bas de l’échelle et apparaît comme le plus timoré, qualifié dans le texte d’anxieux, de craintif et de Flanchard. Il est trop peureux pour essayer le premier d’utiliser la fausse pièce. Ce refus profite à Georges qui ne perd pas une occasion pour rappeler et affirmer sa supériorité vis-à-vis de celui-ci : Oh ! il a la frousse ! il a la frousse ! riposte celui-ci, en mettant dans sa voix tout ce qu’il peut d’ironique mépris, propre à éperonner Philippe. La moquerie lui permet de se distinguer de son camarade et l’emploi du verbe éperonner est significatif : le cavalier qui éperonne sa monture se trouve forcément au-dessus du cheval.

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