Quels sont les idéaux de Camus ? Sa vision de l’écrivain du futur ? Ses attentes en regard des artistes/écrivains?

Quels sont les idéaux de Camus ? Sa vision de l’écrivain du futur ? Ses attentes en regard des artistes/écrivains?

Camus décrit les artistes de nos jours comme étant faux puisqu'ils préfèrent l'irresponsabilité à la responsabilité. En effet, les artistes doivent participer aux enjeux sociaux et politiques actuels au lieu de n'être qu'à la recherche de la célébrité banales. Camus s'oppose à l'hypocrisie de «la société marchande»(p.32) puisque l'artiste ne peut pas composer avec le monde d'argent. En fait, il prône les écrivains notamment Rimbaud, Nietzsche et Strindberg qui étaient réellement responsables, c'est à dire qui avaient des vraies valeurs et convictions de poètes maudits, donc anticonformistes et révolutionnaires et qui ne se souciaient pas de l'argent ou de la célébrité. Ce que Camus déplore, c'est l'hypocrisie de la société moderne où «qu'on ne puisse être un grand artiste que contre la société de son temps»(p.37), c'est à dire où l'on prétend être un artiste responsable s'opposant à la société alors qu'en vérité, la quête de la célébrité ainsi que de la reconnaissance est plus importante. De plus, les artistes Par conséquent, ses attentes en regarde des artistes du futur seraient d'être responsable et véritablement contre une société artificielle et marchande.

L’art est-il un luxe mensonger ?

L'art est un luxe mensonger, c'est à dire un « divertissement sans portée» (p.32) et sans conséquences. En effet, l'art n'est plus question d'enjeux sociaux ou de révolution, il est une théorie de «l'art pour l'art»(p.34). C'est donc un art artificiel qui va de pair avec une société qui est elle même fausse et abstraite. Cet art sans effort tend vers la facilité de sorte qu'un maximum de gens puisse apprécier. Cette façon d'atteindre les masses rend cet art abrégé et superficiel. L'art est un luxe mensonger puisqu'il donne l'impression d'être de qualité notamment avec le terme de liberté qui est utilisé de façon superflue et puisqu'il atteint la population de manière superficielle. En fin de compte, l'aboutissement de cet art c'est « l'art des salons, ou l'art purement formel qui se nourrit des préciosités et d'abstractions».(p.35)

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