Quant Le Passé A Claqué La Porte De Ma mémoire
Commentaire d'oeuvre : Quant Le Passé A Claqué La Porte De Ma mémoire. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar Perlita • 6 Janvier 2015 • Commentaire d'oeuvre • 512 Mots (3 Pages) • 595 Vues
« Quand le passé a claqué la porte de ma mémoire »
Toc toc !! Faisait le passé sur la porte de ma mémoire ; la mémoire l’accueillait de son tour avec mélancolie suprême.
Le passé essayait de la caresser en lui disant : je suis venu pour te rappeler, tu m’as connu ma chère !! Tu te souviens de moi, n’est-ce pas !!
La mémoire (restait sourde car le silence la comblait partout).
Le passé : c’est moi !! Ton cher passé !! Je me suis venu en personne, parce que je t’ai appelé pas mal de fois mais tu ne m’as pas répondu !! Je peux savoir pourquoi ma chère ??
La mémoire (après un silence horrible) elle lui disait : oui je me souviens et je n’ai pas voulu te répondre car tu n’as rien de nouveau à me dire.
Le passé : ah bon !! Mais pourquoi tu es si méchante avec moi ?
La mémoire : je ne suis ni méchante ni gentille, je suis logique.
Le passé : mais ma chère il ne faut pas oublier que c’est grâce à moi que tu es devenue ainsi, je t’ai appris des belles leçons et c’est grâce à moi aussi que tu te souviennes de beaux souvenirs et si je ne te rappelle pas, tu seras condamnée à répéter tout cela sans tirer des leçons.
La mémoire : certes !! Tu m’as appris mais tu m’as blessé aussi et je ne veux plus que tu obscurcisses la lumière de mes jours je ne veux pas que je m’enfonce dans ta rivière de souvenirs.
Le passé : mais j’occupe certainement une place chez toi, ne me dis pas non !!
La mémoire : peut-être !! C’est vrai ; parfois il faut que je jette un regard en arrière pour voir le chemin que j’ai parcouru, mais pas toujours, car si je le restais longtemps je finirais par se perdre dans les ténèbres.
Le passé : je n’ai rien à dire mais tu es vraiment forte et tu sais bien comment tu te défends contre moi !!
La mémoire : certainement, tu m’as appris dans cette vie plusieurs choses et même comment je me défends mais avec des pénibles épreuves (elle se mettait à pleurer la pauvre en se souvenant de tout son passé).
Le passé : je suis désolé, s’il te plait ne pleure pas ; tu veux que je m’en aille pour toujours ??
La mémoire : mais que serai-je sans passé !!
Le passé : et alors !! Je reste ou je m’en vais ??
La mémoire : je vais te laisser aller pour que tu me laisses aller.
Le passé : je dois y aller donc !!
La mémoire : mais où ??
Le passé : je ne sais pas mais juste pour te laisser à l’aise.
La mémoire (en versant des larmes chaudes, elle ne pouvait ni lui dire reste, ni lui dire vas-t-en)
Le passé : au revoir ma chère, dès que tu seras prête je te visiterai un jour ….
(Les jours passaient) et enfin la mémoire disait : ô mon passé tu me manques si fort …
Perla Perla
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