Phèdre : Fiche De L'oeuvre

I/ L’auteur :

1630→ 1699 Recueilli par les bonnes soeurs de Port-Royal (Éducation janséniste → liberté humaine et place des dieux

importantes) Oeuvres principales : Andromaque 1667 ; Britannicus 1669 ; Bérénice 1670. En 1664, la troupe de Molière, au Palais-Royal, joue la première tragédie de Racine : La Thébaïde ou les Frères ennemis. Il est l'historiographe de Louis XIV. Il traite les thèmes de : L’amour impossible : Phèdre et Hyppolite ; La culpabilité : Phèdre et son mari Thésée ; Destin et fatalité : Poséidon (Neptune) et Aphrodite (Vénus) ; Passion dévorante

II/ Personnages :

Phèdre : " Phèdre n'est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente" en effet Phèdre est sous le joug de la malédiction lancée sur sa famille par Vénus, qui la rend amoureuse de son demi-fils Hyppolite (fils de Thésée et d'Antiope). Phèdre passe du registre amoureux au registre de la jalousie en passant par le registre de la peur au fil des actes. C'est un personnage émotionnelement écartelée et instable.

Thésée : fils du roi d'Athènes Egée, et de la princesse de Trézène. Veuf, il décide d'épouser Phèdre, ses aventures féminines sont de loin son principal défaut, reprocher également à son fils. Ce personnage glorieux est néanmoins assez naïf, et marque l'obstacle à l'amour de sa femme et de son fils de son premier mariage.

Hyppolite : Fils de Thésée ( 1er mariage) il figurait dans le titre de l'ébauche de cette pièce tellement sa place est importante. C'est l'amant d'Aricie (Amour qui met en rogne Thésée puisque cette fille vient d'une famille rivale). Il n'arrive pas à se libérer de l'autorité paternelle, qui l'accuse d'inceste alors qu'il en est la victime, et ne dénonce pas la supercherie de sa belle-mère. Lorsqu'il arrive enfin à quitter le palais, il se fait tuer par un monstre de Neptune, invoqué rageusement par son père.

Aricie : C'est le maillon qui relie les Amours : Phèdre aime Hyppolite qui aime Aricie qui aime Hippolyte. A la mort de son amant, c'est l'image d'une fille vraie, et brisée qui s'offre à nous.

Oenone : En tant que nourrice de Phèdre depuis sa naissance, elle est la confidente de cette dernière. Elle est celle qui pousse Phèdre à avouer son "crime", et celle qui va calomnier Hippolyte, comme fervente admiratrice de Phèdre. Elle est passionnée et ne comprend pas pourquoi Hippolyte est si cruel. Sa mort est l'aboutissement de cet amour impossible.

• La pièce s'ouvre in medias res, par une scène entre le héros, Hippolyte, et son confident Théramène. On apprend qu'Hippolyte s'apprête à quitter Trézène, à la recherche de son père Thésée dont il est sans nouvelles. En réalité, cette quête masque une fuite, puisque le jeune homme avoue être amoureux d'Aricie, soeur des ennemis de Thésée : c'est le premier aveu de l'exposition. Phèdre apparaît à la scène 3, languissante et désirant mourir. Elle est accompagnée de sa confidente Oenone, à qui elle finit par révéler son amour coupable et vainement combattu pour Hippolyte. A la scène 4, l'annonce de la mort de Thésée constitue un évènement qui noue l'action. L'acte I noue les fils de l'action et constitue le premier palier : le premier aveu de Phèdre.

• Aricie avoue à sa confidente son amour pour Hippolyte, qui désormais tient son sort entre ses mains. Hippolyte vient ensuite remettre le pouvoir de l'Attique à Aricie, et finit par lui déclarer son amour. Celle-ci lui laisse entendre que ses sentiments sont partagés avant de quitter la

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