Médée, Corneille
Commentaire de texte : Médée, Corneille. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar Mth123 • 24 Janvier 2013 • Commentaire de texte • 570 Mots (3 Pages) • 1 305 Vues
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Littérature / Médée
Médée
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Soumis par: dissertation 24 juin 2012
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Médée, personnage éponyme de l’œuvre de Corneille, est mise en scène par la troupe du Marais en 1635. Cette pièce est une reprise du mythe, et Corneille reconnait qu’il a été très sensible à la version de Sénèque dans sa réécriture. Notre passage présente la première apparition de Médée, acte I scène 4. Nous avons appris dans l’exposition que Jason la quittait pour Créuse, afin d’épouser la fille du roi et d’ « accommoder [sa] flamme au bien de [ses]affaires ».
Nous attendons ainsi de voir la réaction de la femme bafouée, reniée, qui va exposer son état d’esprit dans ce monologue. Comment Corneille met en scène une femme ivre de vengeance qui semble prête au pire des meurtres pour punir Jason. Médée est folle de douleur et de colère contre Jason, qui l’a délaissée et bannie, et elle prépare ainsi sa vengeance. Pour ce faire, elle invoque toutes sortes de créatures infernales et lance des malédictions. La parole donne à voir sa monstruosité. Comment Corneille met en scène une femme ivre de vengeance qui semble prête au pire des meurtres pour punir Jason.
Pour répondre à cette question, nous allons étudier en premier lieu les plans de vengeance de Médée puis la tragédie en marche.
Axe I- La découverte du personnage de Médée
A- L’amoureuse éconduite
Dans un premier temps, on sent que Médée prend conscience de tout ce qui se passe : elle revoit tout l’historique de son parcours avec Jason : elle part du présent « Jason me répudie ! » : par cette phrase exclamative, elle montre toute l’émotion, qui peut-être de l’incrédulité mêlée de désespoir, voire de colère, face à cette menace d’exil qui la frappe. Son incompréhension est soulignée par l’emploi du conditionnel passé « qui l’aurait pu croire » qui renvoie plus à un irréel qu’à une hypothèse. On en déduit que Médée a été prise de cours, qu’elle n’a pas vu venir cette trahison de son mari. On sent alors son besoin de comprendre et l’accumulation de questions rhétoriques sert cette analyse du parcours de l’homme
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qu’elle aime : elle concède que la flamme de Jason pour elle a pu s’éteindre, mais se révolte de ses conséquences : la gradation « manque-t-il » / « peut-il » / « m’ose-t-il » souligne la révolte de Médée : en effet, elle relève
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