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Maupassant, Une Vie, 1883

Commentaire de texte : Maupassant, Une Vie, 1883. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  369 Mots (2 Pages)  •  683 Vues

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        Cet extrait provient du roman Une vie, de Guy de Maupassant, en 1883. Maupassant est un romancier, nouvelliste mais aussi un journaliste, du 19eme siècle, connu pour ses romans Bel-Ami et Boule de Suif. Dans cet extrait, nous retrouvons un narrateur qui connaît les pensées et les émotions des personnages, c'est un narrateur qui est donc omniscient. Nous avons aussi un point de vue omniscient, nous pouvons savoir tout de l'histoire, des personnes, des décors. Ce passage est en fait, composé de commentaires et de descriptions de paysages, ainsi la structure est en prose. Vous m'avez posé comme question « Pourquoi peut-on parler de fonction symbolique de la description ? ». Nous verrons, donc à travers la description, dans un premier temps, la tristesse du paysage, et dans un second temps, que cette tristesse fait écho à celle de Jeanne.

        Tout d'abord, la tristesse apparaît à travers une gradation descendante qui souligne l'aspect mortuaire des arbres, « se détachaient...tombaient » à la page 62, paragraphe 6 et aussi une comparaison qui suggère la tristesse du paysage, « comme une pluie...jaunes », au même paragraphe. Mais aussi au paragraphe 7, avec une comparaison qui suggère la morosité du jardin qui fait pitié, « lamentable comme...mourant », et avec une autre comparaison qui suggère la fragilité du lieu, « les arbustes...comme..dentelle de bois fins ». La description du paysage dénote donc une certaine mélancolie.

        Ensuite, grâce au style indirect libre, on a les pensées de Jeanne. Ces pensées sont sous le monde de l'interrogation qui souligne son incompréhension, son mal-être. Nous avons une personnification qui suggère la tristesse, la douleur de Jeanne, à la page 62, paragraphe 5. La pause que prend Jeanne en se promenant, nous permet de mieux comprendre ses sentiments, plus principalement celui de la tristesse.

        Pour finir, on peut donc parler de fonction symbolique de la description car on aperçoit ainsi la même tristesse dans la description de la nature, que celle qui apparaît chez Jeanne. Nous avons donc cette fonction symbolique qui suggère les sentiments de Jeanne en parallèle à la tristesse de la nature.

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