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Les échanges Numériques

Note de Recherches : Les échanges Numériques. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2013  •  592 Mots (3 Pages)  •  689 Vues

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Si nous calculons les corrélations entre le temps qu’on passe devant l’écran de l’ordinateur et les indicateurs combinés des relations interpersonnelles, nous ne découvrons aucune valeur extrapolable. Les analyses de variance que nous faisons avec les quatre catégories d’utilisateurs, toutefois, détectent certaines fluctuations des moyennes, toutes par rapport aux collègues de travail. Les non-utilisateurs entretiennent des relations avec moins de collègues (0 = 1,13) que les petits (6,22), les intermédiaires (7,74) et les grands (6,72). Le nombre de communications par semaine avec leurs collègues de travail est du même ordre (1,79, 8,58, 15,30 et 8,45 respectivement). Ainsi que le nombre de communications en face-à-face (1,88, 7,06, 8,24 et 6,17 respectivement). Ce sont encore les non-utilisateurs qui entretiennent le moins de relations intimes avec des collègues (0,52, 1,34, 1,55 et 1,31 respectivement). Sauf en ce qui concerne le milieu de travail, le nombre d’heures passées devant un écran d’ordinateur semble n’avoir aucune incidence sur les relations qu’entretiennent les répondants, que ce soit avec des membres de leur famille immédiate ou élargie, des amis proches ou occasionnels, des personnes qui fournissent un service ou, encore, à qui un service est rendu. En outre, il n’y a aucun lien entre le nombre d’heures passées devant un écran d’ordinateur et le sentiment d’être seul. Les résultats tendent donc à témoigner en faveur d’une corrélation faible, voire inexistante, entre Internet et les relations sociales.

Tout d’abord, rappelons que cette recherche a pour objectif de vérifier si, dans les faits, l’usage d’Internet a une incidence sur le lien social : cet usage mène-t-il à l’enfermement virtuel ou, au contraire, constitue-t-il une panacée qui permettra de resserrer le tissu social à l’ère de la postmodernité ? Pour répondre à cette question, nous avons mis en relation, au moyen d’analyses statistiques, un premier ensemble de variables qui mesure le rapport au monde et un second ensemble qui mesure le temps passé devant un écran d’ordinateur, y compris celui qui est réservé à Internet.

Les résultats montrent qu’il y a peu ou pas de lien entre l’usage d’Internet, y compris ses applications de communication, c’est-à-dire le clavardage, les forums et le courriel, et le fait de participer à des activités sociales. De plus, lorsque nous observons des corrélations significatives, elles sont faibles et positives et se rapportent, par exemple, à des activités comme « écrire et recevoir des lettres », « aller au cinéma », « aller au restaurant » et « recevoir des parents ». Cette tendance indique au moins que l’usage d’Internet n’est pas un facteur d’isolement. Il se dégage plutôt des résultats que le Net favoriserait, bien que très modestement, une ouverture sur le monde. Par ailleurs, nous avons constaté que le nombre d’heures consacrées à l’ordinateur a très peu d’influence sur les sorties : nos analyses de variance révèlent que ce sont les personnes qui n’utilisent jamais un ordinateur qui vont le moins au cinéma, au théâtre ou au restaurant. Toutefois, ce sont les résultats des analyses de régression multiple qu’il importe de retenir. En effet, ces analyses permettent d’établir que les variables sociodémographiques comme le sexe et l’âge expliquent autant la participation

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