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Lecture analytique du poème Paysage de Charles Baudelaire

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Par   •  26 Mars 2014  •  1 191 Mots (5 Pages)  •  1 431 Vues

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Baudelaire, "paysage » -- lecture analytique

I. la description d'un paysage réel de la Ville de Paris

on trouve dans le poêle de nombreuses indications faisant référence à un contexte historique : la ville au siècle de la révolution industrielle.

-- les lieux : la localisation « auprès du ciel » est précisée par le mot « mansarde », ce qui renvoie à la condition matérielle de l'artiste, pauvre et logé sous les toits. Le mot "lié » évoque le monde du travail. La métonymie « tuyaux » évoque les usines étant que le monde industriel. Les « clochers » sont la référence aux édifices religieux.

C'est donc la description d'un contexte urbain qui englobe l'habitation du poète et le spectacle des constructions environnantes.

-- indices spatiaux temporels : toutes les saisons sont évoquées : idée de constance et de perpétuel .

Ces indices de lieux et de temps signifient que en tous lieux et en tout temps le projet poétique doit s'accomplir.

-- les activités : le poète est attiré par des activités perceptibles visuellement et auditivement : « l'atelier » évoque une activité bourdonnante comme le précisent les deux relatives « qui chante et qui bavarde ». Les termes « tuyaux », « mats » suggère le départ, le commerce. « La lampe à la fenêtre » évoque la vie quotidienne des anonymes, un monde banal mais inspirateur. (Voir le poème « les fenêtres »). « Emeutes » avec ce son E majuscule devient une allégorie, et renvoie aux agitations politiques et sociales, aux manifestations de 1848 contre le régime monarchique.

=> le poème est parcouru par des références à un contexte tangible, des références à des lieux, des activités.

Le texte commence par « je veux », ainsi le contexte doit être désigné comme essentiel. C'est le lieu où se trouve le poète et ce qu'il voit qui constitue la matière de son inspiration.

Transition : si le poème apparaît au premier abord comme une simple description d'un paysage urbain, on s'aperçoit que la ville est un moyen d'échapper au spleen, de trouver l'idéal, par le biais de la création.

II. La métamorphose du réel

cette inspiration urbaine est soumise à une métamorphose politique. Le poète exprime ce qu'il retient du monde et ce qu'il rejette.

-- idéalisation du paysage. De nombreuses figures d'analogie permettent de donner une vision transformée des choses. Le son des cloches de biens de la musique ; les bruits du monde industriel sont des champs et des bavardages. Le rythme de ce vers « je verrai l'atelier qui chantait qui bavarde » par son rythme binaire, fait entendre la musique qui s'échappe de la ville. Les son en [en] dans « hymne solennel emportés » marque la solennité et une idée de grandeur. Tout ceci montre le passage du son brut à son embellissement ; les perceptions auditives sont modifiées dans un sens se musicales et vers une perception agréable du monde.

-- perception visuelle : le monde est présenté sous une forme métaphorique :

« mats de la cité » : il fait de la ville une gigantesque nef Échos note le voyage, l'évasion, la découverte. Les fumées des usines de Vienne de la « brume ». Le noir du charbon « les fleuves de charbon » côtoit le bleu du ciel : « monter au firmament ».

Le poète joue entre l'obscurité et la lumière : « lampe, étoiles, Lune » s'oppose à « une vie, brume, charbon ». Dans ce paysage idéal on relève un mouvement ascensionnel : « étoiles, monter ».

Ainsi dans cet univers idéalisé, se confondent des univers différents : villes, mers, si elle

-- un univers magique

les

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