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La Princesse De Clèves, Commentaire Composé

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Par   •  18 Mai 2014  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  2 853 Vues

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La princesse de Clèves est un roman de Mme de La fayette du XVIIème siècle qui se passe au XVIème siècle, donc au siècle précédent, à la cour d'Henri II. On est en pleine Renaissance. Le duc de Nemours, un éblouissant gentilhomme, rencontre à un bal la princesse de Clèves, une très belle jeune fille récemment mariée. Le roman est rare à cette époque, il est méprisé car ce n'était considéré que comme de la fiction contrairement au thèâtre qui était beaucoup plus prisé.

Madame de la Fayette va utiliser un arrière-plan historique, celui du XVIème. En évoquant la mort d'Henri II, l'avénement de François II et des mariages princiers, elle réussit à mêler l'Histoire avec ces personnages fictifs; Mlle de Chartres et sa mère.

La Princesse de Clèves témoigne également du rôle important joué par les femmes en littérature et dans la vie culturelle du XVIIe siècle marquée par le courant de la préciosité. Madame de La Fayette se conforme aux règles du classique, une oeuvre morale qui a pour but d'instruire et de plaire. Ce roman a changé le genre romanesque : «Il représente les choses telles qu'elles se passent dans le cours ordinaire du monde» témoigne l'Abbé de Charnes. Il est d'ailleurs considéré comme un chef d'oeuvre de la littérature classique et le modèle du roman d'analyse psychologique.

Biographie de Madame de la Fayette: C'est une écrivaine du XVIIème siècle (1634- 1693). Par son mariage avec le comte de La Fayette, elle rentre dans l'aristocratie. Elle anime un salon littéraire à Paris et cotôie des hommes et des femmes de lettres. Elle est notamment amie avec Madame de Sévigné ou bien La Rochefoucauld.

Quels sont les caractéristiques datés du récit romanesque de la rencontre amoureuse?

I- L'idéalisation de la rencontre amoureuse

1- Le coup de foudre

Le «coup de foudre», c'est l'amour soudain, l'amour contre lequel on ne peut pas lutter. Lors de cette rencontre, on a une impression que la foudre s'abbat sur les personnages. L'amour se réveille de façon immédiate et innatendue. Ligne 13 → "étonnement" lorsqu'il voit Mme de Clèves. Au XVIIème, étonnement signifie l'effroi et la stupéfaction. La rencontre se fait donc sous le signe de la foudre, en pronant une émotion violente et forte, donc un choc réciproque. Le thème lexical du regard est très présent. Souvenir de l’esthétique précieuse, le regard précède la parole dans le langage amoureux et révèle avant elle, et bien mieux, la puissance de l’amour. D’où les nombreuses occurrences du verbe voir (ligne 9) et yeux (ligne 2). C’est Mme de Clèves qui voit la première : elle cherchait des yeux quelqu’un (l.5), elle vit un homme qu’elle crut d’abord ne pouvoir être que M. de Nemours, (l.6,) il était difficile de n’être pas surprise de la voir quand on ne l’avait jamais vu,(l.8) La symétrie de l’effet produit sur M. de Nemours est marquée par l’adverbe aussi : mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement, (l.10). L’amour naît donc du regard et est révélé par lui, ce qui renforce la réciprocité et l'admiration. La litote atténue les sentiments ce qui est très courant à l'époque classique, ce qui crée une effet de sourdine ("il était difficile de..." , "surprise"). Le thème du regard est donc permanent, c'est l'instrument de cette éblouissement et du paraître, car au XVIIème tout le monde se regarde pour s'épier.

2- La beauté idéalisé

Quand Mlle de Chartes arrive à la cour, on la nomme comme étant une beauté (métonymie). «Lorsqu'elle arriva, l'on admira sa beauté et sa parure...», le passé simple est utilisé et permet de mettre en valeur ce caractère de beauté à ce moment même. Un champ sémantique apparaît "parure, parer..." qui met en valeur la manifestation de sa beauté. Il y a une parfaite réciprocité de la beauté avec M. de Nemmours (ligne 11) « Il avait pris soin de se parer, ce qui augmentait l'air brillant...».

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