La Fable, Le Conte, Les récits Imaginaires Sont-ils réservés Aux Jeunes Lecteurs

Question :

la fable, le conte, les récits imaginaires sont-ils réservés aux jeunes lecteurs ?

Pour beaucoup d'entre nous l'accès à la littérature est passé par l'écoute ou plus tard la lecture des contes de Perrault et des fables de La Fontaine. /En y regardant de plus près le contenu de ce type d'écrit peut parfois paraître un peu cruel pour certains. D'autres les trouveront confus. Nous pouvons par conséquent nous demander si les contes et les fables que nous avons tant aimés furent effectivement écrits pour le jeune public./ Les enfants en comprennent-ils le contenu? Les adultes tirent-ils également profit de leur lecture?

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1er paragraphe :

Nous avons tous remarqué que les petites filles adorent les contes de fées, autant lorsqu'elles les lisent dans leur chambre qu'au cinéma en visionnant des films d'animation. Des histoires comme celles de la gentille Blanche Neige et de ses amis les 7 nains constituent un exemple magnifique de tolérance. La Belle au Bois Dormant et le Prince Charmant qui la ramène à la vie ont également fait rêver des générations de lecteurs. La fée incarne ici une force protectrice prenant la défense de la jeune fille. Elle peut ainsi être assimilée à la fonction de protection des parents du lecteur. Il existe toujours un individu constituant une menace mortelle dans l'entourage de la jeune fille, mais dont les plans finissent par être déjoués. Une fin rassurante apaise alors les craintes du lecteur et lui permettent de faire de beaux rêves.

Chacun peut aussi s'identifier au petit garçon du « Chat botté » à qui l'ami rusé donne accès à une vie meilleure. Tout être humain possède les mêmes aspirations au bonheur , au confort, à la beauté, ou encore à la reconnaissance. Se dire qu'il est possible d'y accéder permet de garder courage en des périodes de grande tristesse ou de difficulté familiale. La fables du « Loup et des Brebis » met alors en garde contre les alliances déséquilibrées et celle du Lièvre et la Tortue met en avant la persévérance face aux coups d'éclat »

Certaines époques de notre histoire ont été particulièrement dures pour les enfants qui ne connaissaient pas le confort actuel et dont l'existence était jalonnée de pièges. Lorsque l'école n'existait pas encore, le seule manière de transmettre des leçons d'une génération à l'autre ne pouvait passer que par l'oral. Des histoires symboliques mais aussi divertissantes et passionnantes servaient alors de véhicules à ces connaissances à partager. « Le Petit Chaperon Rouge » nous apprend qu'un enfant ne doit jamais suivre et faire confiance à un étranger au risque d'y perdre la vie . « La Poule aux Œufs d'Or » insiste sur les risque liés à l'avidité, et « Barbe-Bleue » prévient contre la curiosité. Quant au « Petit Poucet » il nous enseigne à ne compter que sur soi.

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Nous

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