HDA: Florent Pagny et sa chanson Le soldat - Comment les artistes dénoncent t-ils les violences de la Guerre?

Florent PAGNY, «Le Soldat».

Comment les artistes dénoncent t-ils les violences de la Guerre?

«Le soldat» est une chanson interprété par Florent PAGNY. Il est né le 6 novembre 1961. Florent PAGNY est un chanteur. C'est une chanson qui se rattache à un moment important de l’Histoire.

Analyse musicale :

Le rythme mélodique est celui d'une valse. Ce chant est construit de forme ABA c'est a dire couplet refrain couplet. Le tempo est lent et posé, il dégage un sentiment de réflexion et de douleur. Les instruments utilisés sont

Le soliste a une voix puissante lorsqu'il s'agit d'accentuer sur les émotions fortes que font ressortir ses paroles.

Analyse de texte :

Cette chanson est « inspirée de lettres de Poilus envoyées à leurs épouses ou leurs fiancées. Des lettres pleines d’espoir au départ ». La musique est de Calogéro et les paroles sont de Marie Bastide, elles se fondent dans le décor : « A l’heure où la nuit passe au milieu des tranchées, Ma très chère Augustine, je t’écris sans tarder, Le froid piqué me glace et j’ai peur de tomber, Je ne pense qu’à toi… » Le soldat plein d’espoir de revoir sa femme ne reviendra pas.

Analyse du clip vidéo :

Dans le clip vidéo, la flamme brûle dans la vasque tout au bout de la nef, les cierges éclairent les caveaux où les ossements mêlés reposent depuis des décennies. La caméra suit Florent Pagny qui avance dans l’Ossuaire. Lieu qui fait corps avec le souvenir de la Première Guerre mondiale. Des acteurs sont là : un poilu et la femme du soldat nommée Augustine, habillée comme au début du siècle. Un dernier plan au milieu des croix de la nécropole. Florent Pagny, accompagné d’un enfant vêtu à l’identique, regarde une tombe. À quelques mètres de là, un soldat de 2e classe est couché. Il est tombé le 2 août 1916 devant Verdun.

On voit tout d'abord l'artiste chercher autour de lui une tombe. En l'occurrence celle d'un soldat. Il est accompagné d'un enfant. On voit de multiples scènes sur lesquelles on nous représente la guerre, les tranchées, les soldats blessé et désespérer. Seul un soldat espère encore au début de la chanson. Il écrit a sa femme, enceinte, qu'il l'aime, il lui dit «mais surtout ne t'en fait pas je serais bientôt là et tu seras fière de moi». Au fur et a mesure de la chanson, il se décourage «ces autres que l'ont tuent sont les mêmes que moi mais je ne pleure pas car je suis un soldat». Il parle alors de la mort, de la saleté et de ses souvenirs de sa femme « je revois tes yeux clairs j'essaie d'imaginer l'hiver auprès de toi mais je ne suis qu'un soldat». Puis il poursuit par dire «Je ne sens plus mes bras» ce qui nous montre la dureté de cette guerre. Durant ce clip vidéo on voit qu'il a une hallucination de sa femme, enceinte, prés de lui, mais le regard qu'il lui porte prouve son désespoir. C'est un regard agacé comme s'il était a bout de forces. Il supplie même Dieu de le sortir

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