« Fable ou histoire » de Victor Hugo

Nous allons étudier trois textes, le premier « Fable ou histoire » de Victor Hugo, le deuxième « Le Sultan » de Jacques Prévert et le dernier « Napoléon et la puce » de Jean Anouilh . Ces textes sont tous des fables présentant des points communs.

Nous allons démontrer en quoi ces trois fables remplissent leur rôle d'apologue.

Dans un premier temps, nous décrirons chaque textes un à un, dans un deuxième temps nous allons comparer les récits, dans un troisième temps, nous expliquerons leur valeur argumentative puis nous conclurons.

Le premier texte est « Fable ou histoire » de Victor Hugo. C'est un texte qui raconte l'histoire d'un singe qui est « maigre » et qui un jour se vêtit d'un habit de tigre pour montrer sa puissance et sa supériorité. « Il avait endossé le droit d'être féroce ». Avec cet habit, il était invulnérable et « égorgea les passants, dévasta la forêt ».Il se pensait tout puissant, « les bêtes l'admirait ». Un dompteur lui retira cet habit en le mettant à nu et en lui disant « Tu n'es qu'un singe ». Ce récit est critique d'une attitude tyrannique. On pourrait imaginer que le singe représente Napoléon III, qui se pense supérieur au peuple. Dans cette fable Victor Hugo dénonce la lâcheté du peuple, qu'il compare à de simples "bêtes".

Le deuxième texte est « Le Sultan » de Jacques Prévert. Ce texte raconte l'histoire d'un sultan, qui, « fait tuer un tas de monde ». N'ayant pas supporter de faire tuer ces personnes, il en fait des cauchemars. Il se rend également compte que « s'il n'y avait pas de vivants, il n'y aurait pas morts ». Suite a cette réflexion il demande a son bourreau de tuer tout le reste du monde. Pour le montrer il énumère toutes les personnes possible « Les femmes les enfants les siens et ceux des autres » « le veau le loup la guêpe et la douce brebis » « le bon vieillard intègre et le sobre chameau » « les actrices des théâtres le roi des animaux » « les planteurs de bananes les faiseurs de bons mots » « Et les coqs et leurs poules les œufs avec leur coque » « Et personne ne reste pour enterrer quiconque ».

Il dit également au bourreau de le tuer si jamais il se rendort. C'est encore une fois une attitude tyrannique qui peut rappeler celle des grands dictateurs qui ont meurtri le XXème siècle.

Le troisième et dernier texte est « Napoléon et la puce » de Jean Anouilh. Cette fable met en scène Napoléon qui se croit supérieur au peuple qui l'acclame sous le balcon. Il dit même « La vie d'un million d'imbéciles ? » en parlant du peuple. Pendant une réunion avec les ministres, une puce « sournoise et rancunière » piqua Napoléon au derrière. Napoléon étant vexé de cette situation, il déclare la guerre. Cette fois Napoléon est représenté lui même et non en étant travestit en animal. Cette fable montre que Napoléon qui se croyait supérieur, peut, être vexé par beaucoup plus petit.

Les trois textes sont des fables plaisantes qui mettent toutes en scène soit des animaux soit des hommes. Ce sont des récits vivants

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