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Explication linéaire prologue Juste la fin du monde

Commentaire de texte : Explication linéaire prologue Juste la fin du monde. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  232 Vues

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Explication linéaire

Intro

Théâtre fin du 20 è qui est indépendant avec des aventures assez solitaires de dramaturges qui ne se rejoignent pas en courant ou mouvements. Pour autant c’est un théâtre en lien avec son époque et qui aborde les problèmes sociétaux majeurs qui sont variés mais on tend plutôt à aborder le délitement de la famille. C’est aussi l’individualisme avec cette société de consommation et donc la solitude de l’individu qui résulte de tous ces phénomènes.

Ici on est présence de la solitude de l’homme face à un fléau qu’est le sida.

JLFDM : tragédie intime dont le propos est simpliste : Louis 34 ans retourne dans sa famille après 12 ans d’absences pour annoncer qu’il est malade et qu’il va mourir. Il s’agit d’une intrigue sans issues dont le dénouement sera funeste. La pièce s’ouvre de manière inédite sur un prologue qui renvoie à la tragédie antique dans lequel le chœur avant que le rideau se lève déclamé au public l’histoire à venir. Si surprise il y a dans ce prologue, elle concerne la langue, la parole, le style puisqu’on est en présence d’une écriture en vers libre rythmée par des répétitions, des redondances mais aussi une

Syntaxe elliptique qui semblent traduire avant même que la pièce commence la difficulté à dire qui est d’autant plus manifeste que le prologue est constitué d’une seule et unique phrase qui a du mal à se déployer

Problématique : en quoi cette entrée en matière que constitue le prologue est déstabilisante pour le lecteur spectateur

(puisqu’il révèle tout les indices de la crise à venir)

3 mouvements :

-la rencontre laborieuse avec Louis, 1ère moitié du prologue

-l’annonce de l’enjeu dramatique : un retour compliqué au sein de la famille avec un but précis : dire sa propre mort

-le prologue dérive sur une problématique du sens de la vie (et paraitre) et une mise en abyme du théâtre.

Explication

*s’ouvre sur 2 compléments circ de temps « plus tard »,  « l’année d’après » = égarement du lecteur, première entorse car ne se rattache à rien de précis

*A peine amorcée la phrase est suspendue par une précision entre tiret qui ont des valeurs de ()

SAUF qu’on trouve dans ces tirets : « j’allais mourir à mon tour »=info capitale qui oriente le propos vers le tragique qui est donné tel un vulgaire détail entre les -, on ne peut se fier au habitude de lecture

*la construction à l’imparfait « j’allais mourir » Mais dans périphrase du futur = aller + futur à une valeur du futur proche 🡺3è problèmes avec une distorsion temporelle car un perso à postériori nous parle de sa mort en revenant dans le passé == repère brouillé

*le vers suivant : le présent ne permet pas de prendre la suite car on s’attendrait à du futur

Il se rattache par une temporalité que tout le monde comprend « maintenant » mais ce repère vole en éclats avec le futur

🡺Lecteur sait que Louis est condamné mais il est bousculé par un espace-temps indéfini, confus puisque Louis semble appartenir dans une sorte d’entre deux entre les vivants et les morts.

*Les digressions ont déjà ralentis le propos le lecteur est décontenancé le premier vers se retrouve dans le 4ème « l’année d’après »= pas de progression, point de départ = chiasme

*reprise du CCT ne permet pas à la phrase de se déployer = nvlle digression sur un mode anaphorique « de nombreux mois déjà »= *l’épanalepse(répétition) nous plonge dans une des spécificités de la parole de Louis qui ne peut s’exprimer autrement +*épanorthose = (reformulation qui permet d’être plus clair et de trouver le bon mot) « à ne rien faire, à tricher, à ne plus savoir » qui se caractérise par *la négation « ne rien » mais aussi par *le lexique « fini, tricher » (*le verbe attendre(X2) fige le temps et impression de ne plus s’en sortir )

🡺Difficulté de Louis à dire et à se dire.

*vers champ lex combat « danger extrême, ennemie » qui se heurte à des modalisateurs « ose, parfois, à peine » donnant l’impression que Louis temporise et cherche du temps. Parler pour ne rien dire c’est peut-être retarder l’inévitable. 

*  « malgré tout » apparait en formule miroir avec *le chiasme qui figure l’enfermement = l’étau se resserre au-dessus de Louis, il ne peut échapper * mise en valeur d’un mot « la peur » qui résume l’état d’esprit du personnage +*négation totale « sans espoir »

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