Dossier Littéraire

Sommaire

I - Le combat des Lumières 2

A) Un combat contre l’esclavage 2

B) Un combat contre l’autorité politique 3

C) Un combat pour la paix 4

II – Le tableau engagé du XVIII siècle 7

A) A 7

B) Explication 7

III – Le libertinage 7

A) Odalisque 7

B) Le Verrou 8

C) L’escarpolette 9

IV – Tableau 11

A) Watteau 11

B) Chardin 12

C) Oudry 13

D) Greuze 14

V – Tableau de David 15

A) La mort de Marat 16

B) Le serment des Horaces 17

C) Le Sacre de Napoléon 18

I - Le combat des Lumières

A) Un combat contre l’esclavage

« Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :

Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.

Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.

Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête ; et ils ont le nez si écrasé, qu'il est presque impossible de les plaindre.

On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.

Il est si naturel de penser que c'est la couleur qui constitue l'essence de l'humanité, que les peuples d'Asie, qui font des eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu'ils ont avec nous d'une manière plus marquée.

On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, était d'une si grande conséquence, qu'ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.

Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui chez des nations policées, est d'une si grande conséquence.

Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.

Des petits esprits exagèrent trop l'injustice que l'on fait aux Africains : car, si elle était telle qu'ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d'Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d'en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié. »

Montesquieu, De l'esclavage des Nègres 1748

B) Un combat contre l’autorité politique

Encyclopédie, article « Autorité politique », 1751

Denis DIDEROT

C) Un combat pour la paix

Encyclopédie, article « Paix »

DAMILAVILLE

II – Le tableau engagé du XVIII siècle

A) A

B) Explication

III – Le libertinage

A) Odalisque

Odalisque, 1754,

Boucher (1703-1770),

Peinture sur toile, hauteur 53,5 * Largeur 64,5 cm

Paris, Musée du Louvre.

Ce tableau est à dimension libertine car il revendique la quête du plaisir, et peint la liberté des mœurs et de pensée.

En effet, la femme serait un portrait de Mme Boucher qui est donc l’épouse du peintre. De plus, le tableau joue avec les plis du matelas et de la couverture ce qui concentre tous les plaisirs que la toile offre à l’œil.

Pour finir, cette œuvre représente la jeune femme qui se retourne comme si elle était surprise, et dérangée par le regard spectateurs. Ainsi, la toile fait rentrer le spectateur dans un espace intime.

B) Le Verrou

Le Verrou, (1774-1778)

Jean-Honoré Fragonard

Huile sur toile, 74 cm × 94 cm figure,

Musée

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