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Commentaire de texte sur le monologue de Abel

Commentaire de texte : Commentaire de texte sur le monologue de Abel. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 360 Mots (6 Pages)  •  287 Vues

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CHEVALIER

Marie

1G4

                                                        COMMENTAIRE DE TEXTE

                    Noëlle Renaude, autrice contemporaine, met en scène dans son œuvre A tous ceux qui une famille de 33 individus qui, chacun leur tour, s’exprime sous forme de monologue. Dans ce récit, nous allons étudier le dernier monologue qui est celui du doyen, Abel. Ce monologue qui conclut le récit, évoque le rapport à la mort et nous ouvre les portes des pensées d’Abel. Dès lors, comment l’autrice interroge sur le statut de patriarche au sein d’une famille ? Nous verrons tout d’abord le rapport qu’Abel entretient avec lui-même puis son rapport à sa famille.

              Tous d’abord ce monologue permet de comprendre le personnage d’Abel, le lecteur devient le confident de ce que les autres ignorent, concernant le mal être du doyen familial.

               Un fait trône au sein du monologue, le sujet de la mort. On le voit tous d’abord par le fait que ce mot est très souvent répété. Abel semble attendre la mort, en effet il débute son monologue par « J’ai l’âge des déjà morts » l.1 son âge a donc une place centrale pour lui, car il se définit par celui-ci. Il retourne au milieu de son monologue à son âge avec la même expression en début de phrase « j’ai l’âge des enfouis, des déjà partis. Des regrettés, des déplorés. Des vaincus. » l.12 à 13 Ici Abel se définis avec plusieurs mots tous rapportant à la mort de plus cette succession de pause avec des points et des virgules insiste sur son vieil âge ; il prend alors le temps de parler comme un vieux sage. Le fait qu’il reprend souvent le sujet de sa mort qu’il estime prochaine (et le lecteur aussi à la vue de son âge symbolique de 100 ans) donne le sentiment qu’il l’attend il dit d’ailleurs qu’il est comme « ceux qui errent au bord u vide » l.15 comme si à tout moment il s’attend à partir il semble d’ailleurs y être grandement préparé. Par ailleurs de la réflexion qu’il a eu sur la mort il en conclue que celle-ci n’a pas d’impact et qu’après la mort, après sa mort, la vie est inchangée « La nuit va passer sur nous. Le jour redevenir blanc » et cela serait valable pour tout le monde avec l’apparition du « nous ».

                    L’autrice invite aussi le lecteur à se mettre à la place d’Abel, le lecteur suis ses pensées. Le discours d’Abel est marqué par des phrases courtes, mais aussi par des phrases longues parfois comme de la ligne 4 à 8 ce qui donne ce sentiment de parole qui sortes naturellement. Il semble avoir eu une vie difficile et paraît fatigué lorsqu’il dit « j’ai [...] les yeux des chevaux usés aux labours » l.15 à 16 on peut ici comprendre que cultivé cette famille est un poids pour lui.Enfin l’autrice brosse ici le portrait d’un homme regrettant de ne pas avoir vécu assez de chose « tu n’as vue de la vie qu’un fragment de ciel, je n’ai vue de la vie qu’un fragment du même ciel » l.16 à 17 le « tu » peut être adressé à un de ses petits enfants qui aurais peu vécu, mais pour finir vécu autant d’événement important que lui, malgré son grand âge.

              C'est ainsi que le lecteur se projette vers l’effet qu’apporte l’approche de la mort et peut éprouver un sentiment d’identification à Abel ou par la suite se questionner sur ce que peut vivre un de ses proches dans cette situation.

              Par la suite la relation qu’entretient Abel avec sa famille est présentée par les sentiments de celui-ci envers eux et le regard qu’il perçoit d’eux.

                Tous d’abord il semble y avoir une distance creuser entre lui et sa famille. Premièrement, car on a l’impression qu’il ne connaît pas les membres de sa famille il désigne un personnage qui probablement est sa petite fille par « La petite fille » l.3 l’utilisation de « La » met une distance entre eux comme s’il ne connaissait pas son nom aussi il désigne plus tard sa famille dans son entièreté par « J'entends le flux et le reflux du monde s’assoupir » l.11 qui donne une impression de masse avec lui qui serait assis, assistant au mouvement de ses personnes inconnues. Cette idée est reprise ligne 20 à 21 « vieux vase qu’on a toujours vu là » cette comparaison donne l’impression qu’il est comme immobile. Enfin Abel semble être simple spectateur du dîner familial « j’ai vu des scènes pareil revenir, se rejouer, recommencer » le dîner paraît alors comme une pièce de théâtre avec comme simple public Abel qui n’est pas ou n’est plu acteur de la vie familiale.

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