LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Maupassant, Pierre et Jean

Commentaire de texte : Maupassant, Pierre et Jean. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  514 Mots (3 Pages)  •  216 Vues

Page 1 sur 3

Tout d’abord cet extrait dévoile l’état d’esprit de Pierre en mettant en évidence son énervement excessif avec la répétition du mot « menti », Maupassant décide d’insister sur le mensonge et l’énervement qui monte chez notre personnage. Puis avec la négation et les points de suspension « Je ne sais pas trop…» qui exprime le doute de Pierre. Une énumération «Elle l’avait vue, touchée, maniée, contemplée »suit cela qui montre la pression qui monte chez Pierre, cette énumération fait aussi référence à la passion que Mme Roland ressent pour M. Maréchal avec « contemplée » qui évoque le portrait de celui-ci. Dans cet extrait intervient aussi le lexique de la souffrance avec «  colère exaspérée » « trahison honteuse » « jalousie » cela fait penser à la différence entre lui et son frère, Jean a une bonne relation avec sa mère alors qu’a lui elle fait honte. L’auteur utilise aussi le lexique de la violence « l’aurait saisie … jetée à terre, frappée, meurtrie, écrasée ! » car Pierre veut faire vivre à sa mère ce qu’il ressent intérieurement. Ensuite dans le texte il y a une anaphore « rien dire, rien faire, rien montrer, rien révéler… rien à venger » qui prouve l’impuissance de Pierre face à cette trahison. Pierre est mélangé entre son combattant interne et lui-même grâce à des oxymores « Mais oui elle l’avait trompé dans sa tendresse, trompé dans son pieux respect ». On ressent une opposition entre l’énervement avec la violence « Jetée à terre, frappée, meurtrie, écrasée ! » , et le sentiment d’impuissance avec l’anaphore « rien dire, rien faire, rien montrer, rien révéler ».

Enfin le mensonge change le regard de Pierre sur sa mère, premièrement avec le discours indirect libre « elle avait menti ! » le narrateur cherche à insister sur le fait que la mère ait menti pour faire voir le changement du regard de pierre. On nous fait voir que Pierre apprend petit à petit le mensonge de sa mère grâce à des verbes de réflexion « regardait » , « découvre » et la souffrance intérieure qu’il commence à ressentir avec l’introduction d’une glorification méliorative dans une phrase négative « Fils trompé, volé dans son affection sacrée ». Pierre se met à la place de son père trahi par sa femme, le narrateur le montre avec une préposition hypothétique avec condition « S’il avait été le mari de cette femme » ou il parle de sa mère avec un déterminant démonstratif « cette » qui nous prouve que Pierre émet un jugement sur sa mère. Enfin, on sent que le lien avec l’enfance est coupée, avec le passage de l’adolescence à la vie adulte, Pierre ne considère plus sa mère comme une personne importante, comme une déesse, mais comme une simple femme, avec une comparaison de sa mère à toutes les autres « Comme se doivent toutes les mères à leurs enfants » dans cette phrase il fait aussi penser à la différence entre lui et son frère qui comparé à lui à une bonne relation avec sa mère.

...

Télécharger au format  txt (3 Kb)   pdf (31.8 Kb)   docx (7.7 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com