HLP construction rhétorique d'un conte français

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Le Petit Chaperon Rouge

Le Petit Chaperon Rouge est un conte populaire européen écrit par Charles

Perrault publié en 1697. L’histoire met en scène une jeune fille, surnommée “Le Petit

Chaperon Rouge”, du chaperon rouge qu’elle porte, qui est chargée par sa mère

d’aller apporter de la nourriture à sa grand-mère malade. En chemin, elle rencontre

le loup qui, profitant de sa naïveté, lui demande des informations sur sa destination.

Le loup arrive ensuite à la maison de la grand-mère, dévore cette dernière, puis se

déguise en elle. Lorsque la fillette arrive, le loup joue le rôle de la grand-mère et finit

par la dévorer également. A travers ce conte mythique, nous pouvons retrouver les

parties du discours traditionnel : l’exorde de ligne 1 (“Il était une fois”) à 5 (“on

l’appelait le Petit Chaperon Rouge”) : celle-ci nous contextualise l’action, la narration

de la ligne 6 (“Un jour”) à 59 (“Elle lui dit :”) : elle nous raconte l’histoire et nous

expose les dialogues au présent de l’indicatif, nous retrouvons également

l’argumentation de la ligne 60 (“Ma mère-grand”) à la ligne 69 (“– C’est pour te

manger”), où l’on aperçoit le dialogue entre la prétendue grand-mère et la jeune fille,

s’interrogeant sur le physique suspicieux de celle-ci, le conte se poursuit sur la fin

vibrante du récit où le loup la dévore de la ligne 70 (“Et en disant ces mots”) à 71

(“et la mangea.”). Enfin, celui-ci se conclut sur la péroraison, la moralité de l’histoire,

de la ligne 72 (“On voit ici”) à 87 (“De tous les loups sont les plus dangereux”), qui

explique aux jeunes enfants de ne pas être crédule en croyant toute parole.

Nous pouvons nous poser la question suivante : comment ce conte relève de la

rhétorique du discours ? Nous nous y intéresserons à l’aide de 3 parties sur

l’autorité de la parole, l’art de celle-ci et les séductions ainsi que d’une conclusion.

I - L’autorité de la parole

Dans ce conte, l'autorité de la parole est souvent représentée par les figures

maternelles, notamment la mère du Petit Chaperon Rouge et sa grand-mère. Elles

énoncent des instructions précises que le Petit Chaperon Rouge est censé suivre,

comme ne pas s'écarter du chemin, ne pas parler avec des étrangers et livrer la

nourriture à sa grand-mère sans s'attarder en chemin. Ces instructions représentent

la sagesse et l'autorité de l'expérience, visant à protéger le Petit Chaperon Rouge

des dangers potentiels. Cependant, malgré ces avertissements, le Petit Chaperon

Rouge désobéit souvent et s'engage dans des interactions avec le loup, remettant

en question l'autorité de la parole des figures maternelles. Ainsi, le conte explore

également les conséquences de la désobéissance et les limites de l'autorité

parentale dans un monde où le danger peut se dissimuler sous des apparences

trompeuses.

II - L’art de la parole

A travers le récit, nous pouvons distinguer l'art de la parole comme étant

principalement illustré par les interactions entre les personnages, en particulier entre

le Petit Chaperon Rouge et le loup. Le loup utilise vicieusement la parole pour

tromper et manipuler le Petit Chaperon Rouge, en lui posant des questions

innocentes sur sa destination et en lui faisant croire qu'il est un allié. Par exemple, le

loup demande au Petit Chaperon Rouge où elle se rend et la convainc de s'écarter

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