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Commentaire littéraire du poème : « à une camarade » de Tristan Corbiére

Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire du poème : « à une camarade » de Tristan Corbiére. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 192 Mots (9 Pages)  •  390 Vues

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Commentaire littéraire du poème :

« à une camarade » de Tristan Corbiére

                                                                                                                                                                                                           

         Tristan Corbiére , poète du XIX siècle qui est également l’auteur du poème à la mémoire de


Zulma  (1873). Tristan Corbiere, autre fois appelé Édouard-Joachim Corbière, est un poète  français

 

proche du symbolisme, il est la figure du «poète maudit». Le poète est un contemporain de figures

 marquantes de la poésie tels que  Verlaine, ce cliché qui renouvelle ou continue la figure

marginale du poète romantique.

En effet, son écriture poétique est défini  par la surabondance de ponctuation, le manque de

perfection, et l’absence de musicalité au rythme saccadé qui est l’essence des poèmes lyrique  se

qui ne correspond pas à la poésie conventionnelle de l’époque. Il rejette  les courants littéraires de

son époque, du romantisme , il est considéré comme auteur d’une poésie profondément novatrice.

Tristan Corbiere est l’auteur d’un unique recueille intitulé Les amours jaunes, publié en 1873. Ces

poèmes sont dédiés à son  unique  amour, Armida Josefina Cuchiani. Nous allons étudié le poème « 

A une camarade ». Ce poème nous offre la vie d’un jeune homme torturé et assez malheureux qui

revient sur ses amours passé.

 Aussi tenterons nous de montrer comment le poète parvient à nous donner la représentation d’un 

amour impossible et dévastateur. Pour cela, nous analyserons ce qui laisse penser que Tristan

Corbiére a été brisé par cet amour puis nous verrons que, malgré tout,

l’auteur n’arrive pas à se défaire de cette relation.

               Tout d’abord Tristan Corbiere semble avoir était brisé par cet amour.

Tout d’abord le poète donne l’apparence d’avoir était fourvoyé par sa bien aimé. En effet il explique

s’être trompé sur les intentions de celle-ci «Moi qui te croyais un si bon enfant! » (v.2). Il avait

donc l’image de la femme aimé comme pure et inoffensive qui n’aurait aucune mauvaise intention

envers lui. Il emploie le passé en parlant du fait qu’elle était un si bon enfant cela prouve que la

vision qu’il a d’elle a changé.

De plus, tout au long du poème l’auteur semble douter de la sincérité de l’être aimer pour le montrer

il se sert de question rhétorique dont il détient évidemment la réponse « de l’amour ?… […] » (v.3)

ou encore « m’aimer aussi ,toi !...[...] »(v.4) l’auteur nous donne donc l’image qu’il vie un amour a

sens unique en accord avec cela il nous présente la femme comme indifférente à son amour «Si ça

t’est égal – le quart-d ’heure après.»(v.34) cette indifférence semble faire souffrir le poète.

Par ailleurs, le poète semble prévenir, voir menacer la femme d’être certaine qu’il est le plus saisis

par cet  amour « et toi, sois bien sûre que c’est encor moi le plus attrapé ».

De plus, il ajoute que si par erreur elle venait à le tromper il serait trompé = « car, si par peur, ou ,

par aventure tu ne me trompais …. je serais trompais »(v.28) cela signifie que si par erreur elle lui

ferait du mal malgré que ce soit une erreur le mal sera quand même  fait.

Ensuite Tristan Corbiere est victime de son amour. En effet, l’auteur exprime un amour qui est mis à mal à

l’aide de la métaphore « l’amour entre nous viens battre de l’aile ; » (v.7) cela montre une relation

qui s’est dégradée et qui n’est pas prête de s’arranger.

De plus, l’auteur ne semble pas percevoir les bienfaits de l’amour mais au contraire celui-ci semble

le déranger  « Eh! Qu’il s’ôte de devant mon soleil! »  (v.8)   l’amour apporte une sombriété dans

la vie du poète, ce qui laisse paraitre que seul la fin de cette histoire d’amour permettra un  

épanouissement mutuelle.

Par ailleurs, le déclencheur de cette discorde serai que rien a été fait «–Rien…–Peut-être alors que

c’est pour cela» (v.22)  l’auteur a l’impression qu’il ne se sont rien apportés. En outre,  dans la

 sixième strophe le poète semble se dédouaner et reporte  la faute sur l’être aimé  « quel a

commencé ?-pas moi, bon apotre ! » l’auteur dit donc de lui qu’il a été un bon disciple et se place

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