Catalogne.

Titre 1 : L'histoire sociale

Chapitre 1 : Le monde rural

On va étudier + de 200 ans de l'histoire rurale (qui vient du russe ruri)

en 1789, la France est une France rurale et terrienne.

Elle comptera plusieurs révolution : conséquence : la juridiction de 1789

Plus de technique de culture : mécanisation, révolution économique. On a ainsi une transformation des paysans en agriculteurs.

Section 1 : Les données numériques

1. La population rurale de 1789 à nos jours

        A) Une forte croissance de la population rurale jusqu'en 1840

Entre 1811 et 1841 : la population rurale passe de 23,4 à 26,9 millions de français. On a une très grande main d’œuvre agricole : 54% des français actifs sont paysans (agriculteurs).

On a ainsi un surpeuplement des campagnes : on a une multiplication du travail artisanal à domicile : des tisserands de toile de drap et de cotonnades, des artisans du bois ; on a aussi  50 000 campagnards dans les manufactures, ils deviennent aussi des horlogers, ou même dans la région de Thiers des couteliers.

On a également des migrations saisonnes : des bûcherons du puy de Dôme et de Creuse vont dans les Landes  et ainsi vers les villes.

Mais on a des explosions de la colère en 1846 et 1852

        B) Le dépeuplement continu des campagne et l'exode rural jusqu'au dernier tiers du XXeme siècle

Les causes du dépeuplement :

le surpeuplement cause la misère. Le progrès technique diminue le besoin de main d’œuvre. On a ainsi des conséquences néfaste du partage des communaux (terre qui n'avait pas de propriétaires privés)

Les facteurs " porteurs " :

On a une amélioration des moyens de communication (notamment des routes et des voies ferrées)

L'école primaire : elle va permettre aux jeunes générations d'être dégoûtés de la campagnes, et aux filles elles aussi vont partir des campagnes (

Les données statistiques : entre 1851 et 1911 : croissance de 4 millions pour les citadins ; 1860-1880 : l'émigration de l'indigent ; entre 1880 et 1900 : il y a le véritable exode rural. À partir de 1900 on a une stabilisation de l'exode rural. L'impact des 2 guerres mondiales permettra une grande diminution de paysans (notamment la 1ere avec beaucoup de mort). Après 1945, on a une accélération de cet exode qui est lié à la politique européenne

Conséquences : disparition des lieux de sociabilité : boutique de l'épicier-bazar ; ateliers d'artisans … meunier, forgeron et fermeture du … dernier café. On a ainsi une ruralisation des campagnes.

1. La renaissance des campagnes dans le dernier tiers du 20eme siècle

Pour la 1ere fois, la population de l'ensemble des campagnes française se remet à augmenter (0,85% en 1975), il se maintient jusqu'en 1982. en 2014, on a 24% de la population française qui habite à la campagne

Caractéristiques de ce repeuplement :

ce repeuplement est pour l'essentiel non agricole

Ils sont peu d'agriculteurs, ils sont venu chercher un nouveau cadre de vie : il sont pour la plupart retraités, des employés ou encore des artisans (4% d’agriculteurs parmi les 24% de population rurale). On veut un retour sur des racines familiale, ils sont lassé par la ville.

Grâce aux 2x2 voies et aux autoroutes, on peut arriver rapidement en ville ; les journalistes peuvent travailler par internet …

L'ancien paysan est devenu un chef d'entreprise : l'agriculteur-

Section 2 : Le Terroir

1. les surfaces cultivées

A) 1815-1882 : la phase d'expansion du domaine cultivé : hausse de 12% entre 1840 et 1842

On a ainsi 2 exemples

a) assainissement de zones insalubres

Le marais poitevin (une partie des zones non cultivables ont été asséchés et sont devenu cultivables) et les Landes (Nicolas Prémontier : marais de Bordeaux à l'Espagne)

b) travaux d'irrigation

On a l'exemple de la Camargue

        B) La progression des terres incultes depuis la fin du XIXeme

Causes : accroissement des rendements. On a aussi des contraintes de la mécanisation. Mais on a une réintroduction de la jachère (le fait de laisser sans production une partielle de terre) : 10% des superficies consacrées à l'agriculture

1. La répartition des cultures

Les terres labourables : une certaine régression : les céréales, vignes, plantes sarclées et cultures maraîchères.

On fait des prairies artificielles : elles ont doublé depuis 1880 mais est en diminution.

Le grand gagnant est la forêt qui représente 27% du territoire (tenu de la monarchie). On a ainsi crée l'École des Eaux et des Forêts (1827).

On a aujourd'hui un certain savoir-faire pour les cultures, qu'elles soient en forêt, dans des champs, ou faite artificiellement.

Section 3 : le monde rural face aux transformations révolutionnaires

La révolution opère dans les campagnes une rupture très nette. C'est la concrétisation de la philosophie libérale du XIXeme siècle.

L'article 17 de la DDHC dit " la propriété est un droit inviolable et sacré … nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée l'exige … et sous conditions d'une juste et préalable indemnité ". On a ainsi une protection de la propriété par le législateur sauf pour celle de ceux qui sont jugés inutiles ou indignes pour la société.

1. L'abolition des droits féodaux et de la dîme

1ere étape :

On a une passivité de la paysannerie en 1789. Mais le système féodal est dénoncé dans les cahiers de doléance. On a par contre pour le 14 juillet un genre de désarroi qui est ensuite suivit de la " Grande peur " : on a des rumeurs sur des brigands qui viendraient pour brûler les récoltes, les tuer, mais ils font part du système D. Ils vont s'attaquer aux seigneurs (et aux châteaux) et vont brûler les droits des seigneurs. À ce moment, les députés prennent peur, et ainsi les députés suppriment les droits féodaux et la dîme. C'est donc juridiquement la fin de l'Ancien Régime.

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