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Points communs entre le nazisme et le communisme

Étude de cas : Points communs entre le nazisme et le communisme. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2018  •  Étude de cas  •  1 792 Mots (8 Pages)  •  954 Vues

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Montrez à partir de ces deux documents (Document 1 - Les lois de Nuremberg (15 septembre 1935) et Document 2 – « Chassons les koulaks du Kolkhoze », affiche soviétique du début des années 1930 reprise dans le Miroir du Monde du 05/08/1933.) qu’un des points communs entre le nazisme et le communisme soviétique est le fait de se définir un ennemi intérieur, puis montrez la différence de nature qui existe entre le communisme et le nazisme :

Le document 1 est un extrait de lois de Nuremberg, qui sont trois textes adoptés par le Reich à l'initiative d'Adolf Hitler, lors d'une session tenue à Nuremberg à l'occasion du 7e Congrès annuel du parti nazi, le 15 septembre 1935. Elles participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du troisième Reich.

Le document 2 est une affiche publicitaire et propagandiste nommé « Chassons les koulaks du Kolkhoze » du début des années 1930. Il a été créé par les supports de communication de propagande de l’URSS pour répondre au refus des riches paysans, koulaks, de partir dans les Kolkhoze. Etant fortuné, les koulaks, ne voulaient pas mettre leurs moyens en commun lors de collectivisation forcée des terres. L’affiche a été repris dans le Miroir du Monde du 05/08/1933.

Nous constatons que le premier document nous dresse différents aspects de l’exclusion des juifs de la communauté allemande, par la perte de plusieurs de leurs droits, considérés comme primaire, pour l’espèce humaine. La première partie, sur la loi civile du Reich, enlève le droit d’être citoyen allemand pour les juifs « 1. Est citoyen allemand exclusivement, le ressortissant de sang allemand (…). » faisant d’eux des étrangers dans leurs propres pays et leur enlevant également leurs droits politique, « 2.2 Le citoyen du Reich, seul jouit de la plénitude des droits politiques (…). » ce qui veut dire, qu’ils ont plus le droit de voter, d’être élue, d’exprimer un avis ou d’organiser des réunions ou crée des associations. Dans cette première partie du texte nous constatons donc que les juifs sont privés de tous leurs droits et qui ils ont par conséquence à ce stade autant de droit qu’un paysan durant le moyen Age et même bien moins que des serfs. La seconde partie contribue à diminuer encore plus leur statut et à scinder définitivement les juifs des non juifs. Ils sont privés d’identité nationale, en les interdisant de d’arborer les couleurs de leurs pays « 4.1 Il est interdit aux Juifs de hisser et d’arborer les couleurs nationales du Reich. », mais leur permettant d’arborer les couleurs juives « 4.2 Il leur est par contre autorisé d’arborer les couleurs juives. L’exercice de ce droit est protégé par l’État. », en créant en fait une nouvelle identité discriminative, ou chaque juif sera obligé de porter une étoile jaune. Les juifs sont désormais classés et catalogués, le Reich nazi a besoin d’un bouc émissaire pour justifier les erreurs du passé et la vie difficile après la première guerre mondiale et ainsi pour pouvoir galvaniser le peuple. Ils interdisent les relations conjugales « 1.1 Les mariages entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdits. » et extraconjugales « 2. Les relations extraconjugales entre Juifs et citoyens allemands ou de sang voisin sont interdites » entre les juifs et non juifs. En plus, les juifs ne peuvent pas prendre des employées de « sang allemand » de moins de 45 ans « 3. Les Juifs n’ont pas le droit d’employer dans leurs ménages des ressortissantes allemandes ou de sang apparenté de moins de 45 ans. », ce qui en plus de rendre le recrutement d’employées plus couteux (plus âgé, donc plus expérimenté, donc un plus grand salaire) destitue les juifs également de tout contact, même professionnel, avec les « ressortissant de sang allemand », et procure une plus grande main d’œuvre au NSDAP.

Les juifs sont désormais considérés comme moins importants que les non-juif. Les déportations vers les camps de concentration, qui vont suivre, ne font que confirmer que les lois de Nuremberg ont bâti le chemin pour que les juifs soient sur certains aspects mises au même niveau que les personnes ayant subi les heures sombres de l’esclavages, toutes époques confondues. Nous constatons donc que ces lois rétrogradent les juifs au rang d’être nuisible, comme de rats porteurs de la peste, en somme les juifs deviennent l’ennemie numéro 1 pour la partie nazie. Cependant, le peuple de « sang allemand », quant à lui, est promu à l’autre extrême, gradé au rang de peuple aryen et considéré comme supérieur à l’autre être humain. La discrimination est totale et toléré, le peuple est divisé en deux race, une race juive et une race aryenne. La race aryenne, étant hostile à la race juive, on peut donc parler d’antisémitisme.

Le second document, quant à lui, cible les paysans aisés, les koulaks, opposées à la collectivisation des terres forcée par l’URSS au début des années ‘30. La collectivisation des terres a pour but l’organisation d’une mise en commun de terres des paysans et de leur matériel agricole ainsi que de promouvoir le travail en équipe, répartir les tâches, sous les directives d'un chef élu, qui est le plus souvent un adhérent du parti communiste au pouvoir. Si les « koulaks », paysans détenteur d’une propriété, s’opposent à la collectivisation, ils sont persécutés et déportés dans les goulags, les camps de travails forcés. L’affiche va dans la logique répressive et dictatoriale de l’URSS, en caricaturant les deux partis qui s’opposent : d’un côté le koulak, dessiné en paysan obèse, fuyant et gardant son argent uniquement pour lui et non pour ces employées, lesquels on peut apercevoir à droite de l’image, à l’arrière-plan. L’URSS, quant à lui, est symbolisée par un poing fermé, représentant son intransigeance et venant du ciel, comme si c’était une force divine. Ce poing divinisé, attrape le koulak (le mot « koulak » veut dire « poing » en russe ; on aperçoit le jeu de mots), tels qu’un sauveur, libérant les paysans. La main va également dans le même sens que les travailleurs, comme si celle-ci symbolisaient leurs efforts réunis avec l’URSS, et comme s’ils représentaient un tout unique, toujours là pour s’épauler. En une seule image, le message est clair, le koulak est un homme malhonnête, bénéficiant de sa position pour exploiter et répartir inégalement le profit du travail de ces employées, tandis que l’URSS est là pour sauver les travailleurs, ce qu’explique le message nommé « Chassons les koulaks du Kolkhoze ». La fameuse collectivisation des terres a couté particulièrement chère aux koulaks : on leur interdit de louer des terres et d'employer de la main-d’œuvre salariée, puis on leur confisque leurs terres et même leurs biens d'équipement personnel, ils ne peuvent donc plus produire de manière suffisante, certains meurent de la famine, et enfin certains seront déportés dans des goulags, ou ils seront utilisés pour défricher des terres, travailler dans les mines ou pour faire les grands travaux de terrassement, nécessaires pour les barrages ou les grands canaux fluviaux. Tout ceci fera provoquer des nombreuses révoltes de koulaks, les tous éteint avec succès de la part de NKVD et suivi comme conséquence par environ 3 millions d’exécution des riches paysans. Cependant, le terme « koulak » devenu synonyme pour ennemie, les bolcheviks au pouvoir qualifient de « koulak » tous les opposants à leur politique, de lequel ils veulent se débarrasser. A la fin des années 1930, il n'y a plus de koulaks, tant que classe sociale, en L’URSS.

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